Oskar Kokoschka: un fauve à Vienne

Kokoshka : la marche de la révolution viennoise

 

J’ai été déçu par mes retrouvailles avec Kokoshka.

 

Je l’avais rencontré à Vienne, dans ce magnifique musée où se trouvent réunis les rénovateurs ou révolutionnaires de l’art sous toutes ses formes, Klimpt, Schiele et les autres. Il m’était apparu comme le coloriste à la fois furieux et grinçant de la bande, pendant que Klimpt proposait une sorte de paix des braves, peinture élégante et lumineuse sur fonds de déstructuration de la peinture du XIXème siècle et que Schiele, traçait au couteau, les sujets de la peinture de demain.

 

Peut-être ma déception est-elle venue d’une sorte de grand écart : les œuvres que j’avais vues à Vienne étant beaucoup moins nombreuses et davantage concentrées sur une partie viennoise de sa création que ce que montre aujourd’hui l’exposition au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, qui « couvre » la vie entière du peintre ?

 

Il est vrai que j’ai retrouvé dans l’exposition parisienne ces tableaux qui m’avaient impressionné et leur style, grands coups de pinceaux, bien séparés, individualisés qui semblent, dans les portraits être des éléments de construction, apposés les uns à côté des autres, combinés et entre-mêlés,( cf le portrait de Carl Moll).  Cette même technique est encore plus frappante dans un très grand tableau, les amis, ou l’autoportrait de 1917, donnant un très fort sentiment de puissance à ces œuvres.

 

Puissance qui se poursuit au-delà de la première guerre mondiale par le moyen de masses colorées, vigoureusement posées et créant une forte intensité dramatique : (le pouvoir de la musique et autoportrait au chevalet, auto-portrait les bras croisés).

 

Puissance, intensité, vigueur, masses colorées, expriment aussi un dialogue avec les nouveaux maîtres de la peinture contemporaine : des paysages cézaniens, des compositions « fauves »… On pourrait trouver à cette œuvre quelques familiarités avec la technique de Van GoghCes œuvres sont très fortes et ce sont elles que j'allais chercher chez Kokoshka.

 

Moins puissantes sont celles qui, après 1930, semblent s’assagir, même si la Seconde guerre mondiale, conduit l’auteur à des peintures de dénonciations, à des stridences et des expressions grotesques. Ma déception est-elle venue de ces oeuvres? 

 

 

Très belle exposition à voir jusqu’au 12 février 2003 au musée d’art moderne de la ville de Paris. 

 

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