WILLY Ronis  Ce jour-là 

 

 

Mercure de France

 

 

P10 C’est mon sujet. Je me suis dit. Je le sens tout de suite quand je trouve mon sujet, Alors, l’ai fait signe au danseur pour qu’il se rapproche. LUI aussi m’avait remarqué, il m’a compris aussitôt et, tout en dansant avec les deux filles, il s’est avancé vers moi : c est alors que j’al fait ma photo.

 

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P12  il y a parfois des moments qui sont si forts que j’ai peur de les tuer en faisant une photo.

 

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P30  J’ai toujours tenu à ce que mes photographies Soient composées, comme SI Je faisais un petit tableau de genre, une petite peinture  de genre, oui, je crois que J’ ai toujours tenu à ça.

 

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P50  C’était comme un petit conte ou une neuve Il e. Des corps apparus en songe, qui n avalent besoin de rien d’autre que d’être là, tous les trois ensemble, en parfaire harmonie, arec l’immense végétation autour.


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P53  Je me dis que le prisonnier arrive à paris et que, probablement, quelqu’un l’attend, quelqu’un l’a même attendu très longtemps. Mais ça, je ne le sais pas vraiment, j’imagine, j’invente, j’associe, je me laisse aller à ma rêverie, mais c’est au moment précis où rai développé et tiré cette photo qu’ elle m’a bouleversé …


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P69  Nous étions presque dans une peinture hollandaise. Chaque petit port avait son costume particulier. Ils étaient tous différents, d’un petit port à l’autre, c’était très joli. On m’a par ailleurs dit que si elles acceptaient –  les hommes aussi- de rester en costume traditionnel, on les exonérait d’impôts. 


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P98   Mon autoportrait, ce sont mes photographies. A chaque photo, il pouvait se passer quel que chose comme il pouvait très bien ne rien se passer.

 

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P98    Il y alors une grande complicité avec le hasard, que l’on ressent profondément. Alors on le remercie aussi . C’est ce que je nomme la joie de l’imprévu. Des situations minuscules comme des têtes d’épingles. Juste avant, il n’y avait rien, et juste après, il n’y a plus rien. Alors, il faut toujours être prêt.

 

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P107  Moi qui suis un passionné de musique et qui voulais être compositeur, ça me rappelle exactement ce qu’on lit sur une partition, c'est-à-dire les différentes lignes mélodiques, superposées, avec les portées que l’on voit les unes au-dessus des autres : et sur chaque portée, il y a toujours quelque chose de nouveau, d’inédit, qui se passe. C’est l’harmonie de l’ensemble qui compose le morceau. Et c’est ce qui donne tout son sens à l’image.

 

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P149 On travaille souvent par associations. J’ai la mémoire de toutes mes photos. Elles forment le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles tissent des secrets.

 

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P160 C’est toujours le même mécanisme, quelque chose me frappe et je me dis que ça mérite une image. Qui méritera peut-être de rester.


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P166 … « Les amoureux de la Bastille ». Ils ne se sont d’ailleurs pas du tout aperçus que je les photographiais. Une seule prise ».

 

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P169 J’ignorais totalement qu’au même moment il y avait dans la ville  un photographe qui faisait déjà des photos de nuit et qui s’appelait Brassaï… je ne l’ai connu que 25 ans plus tard….

 

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P171 Ce sont souvent des moments de déséquilibre  que je capte, mais d’essaie de repérer à l’intérieur un nouvel équilibre, même fugace. Cette fugacité, quand on peut la saisir, est une grande récompense.

 

 

 Comprendre le Métavers en 20 questions

 

 

 

 

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