Katherine Mansfield

              

Journal,

La pagination est celle de l'édition folio.

La deuxiéme série de citation est en bleu.

 

 

  ….Cette mystérieuse croyance que nous avons en un moi continu et permanent et qui, dédaigneux de tout ce que nous avons acquis et abrité, pousse sa tige verte à travers les feuilles mortes et la terre meuble et projette un bourgeon écailleux pendant des années d’obscurité jusqu’au moment où la lumière le découvre et délivre la fleur (et alors –nous vivons –nous fleurissons, pour un moment sur la terre) C’est, après tout, pour ce moment-là que nous vivons – ce moment où nous sentons le plus intensément que nous sommes le plus nous-mêmes, tout en étant le moins personnels.

 

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 J'apporte des fleurs fraiches aux feuilles et aux averses p103

 

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Vécue avec d’autres, l’existence perd ses contours…mais quand je suis seule, elle devient infiniment précieuse, merveilleuse, c’est le détail de la vie, la vie de la vie. p166

 

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C’est le matin. Je suis étendue dans le lit vide, l’immense lit plein de courants d’air et froid comme une plaine. p167

 

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Par paresse, j’ai perdu l’habitude de travailler et pris celle de gaspiller mon temps d’une manière invraisemblable. Oui, c’est de la paresse, une paresse détestable et laide. p196

 

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   …la nourriture anglaise, l’honnête gaspillage anglais ! Comme tout cela vaut mieux que l’économie de ces français dont les parterres ne sont que des saladiers en puissance. p203

 

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  Vivre, être un écrivain, c’est assez…p223

 

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Eté

Et pourtant il faut s’habituer à vivre,

Même seul, même triste, indifférent et las,

Car, ô ma vision troublante, n’est-tu pas

Un mirage incessant trop difficile à suivre ? p225

 

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 Il y avait encore des heures à traverser, des heures et des heures, en se rappelant sans cesse qu’il ne fallait jamais compter, ni sur la bienveillance ni sur la justice de temps. p226

 

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Oh mon dieu, mon dieu… où sont les miens ? Avec qui donc au-je été le plus heureuse ? Avec personne en particulier, c’était toujours à peu prés la même chose. p256

 

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Dr Johnson : Tout homme qui dit du mal de soi, c’est une manière détournée de s’adresser des louanges, de montrer qu’il est bien au-dessus de ces bagatelles. Sa conduite est aussi détestable que celle de l’homme qui se donne des compliments, et de plus, on peut l’accuser d’hypocrisie. p 258

 

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J’ai fait une découverte : je ne puis pas brûler la chandelle par un bout et écrire un livre à l’aide de l’autre bout. p 284

 

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… « Cette pauvre fille ! » Bien sûr, on est navrée pour elle, mais elle devient un peu assommante, pas vrai ? p 289

 

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Il vaut mieux mettre des couleurs trop pâles que trop crues. p 290

 

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Le petit homme s’indigna. La mer était comme une masse de gelée à demi prise. A l’horizon, on aurait dit que les âges tombaient. p 296

 

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Et comme elle se regardait, il lui parut terriblement vrais que les gens étaient faits pour tenir dans un cercueil. – qu’ils en avaient la forme. p 308

 

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Les choses croient maintenant que nous partons et se sentent en sécurité. p 321

 

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Toute l’aube est dans une chandelle qu’on éteint. p 356

 

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Fais de la douleur une part de ta vie. p 362

 

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Et si je choisis un seul homme au lieu de plusieurs, c’est pour plus de sécurité. Nous nous lions l’un à l’autre par l’anneau de mariage et cet anneau devient en quelque sorte un rempart contre le monde extérieur. Il est notre refuge, notre asile. Au-dedans, la vie ne nous jouera pas ses tours. Au-dedans, nous croîtrons en sécurité.

Mais je parle comme une enfant ! p 404

 

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….j’ai observé les efforts inouïs d’un petit oiseau pour picorer, en perçant la glace, et pour atteindre la chair délicieuse de la noix. Il y est parvenu. Mais à quoi bon lutter ainsi ? p 435

 

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La vérité est que dans une nouvelle, on ne peut mettre qu’un certain nombre de choses, il y a toujours un sacrifice à faire. p 442

 Comprendre le Métavers en 20 questions

 

 

 

 

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