Quand les tours sont prises de boisson
La douteuse légitimité du soutien à l’Ukraine
A partir de combien de baffes balancées sur sa compagne, femme, maîtresse, un homme peut-il être accusé de brutalité ?
Non delenda Carthago? dum metuant !
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Non delenda Carthago?
dum metuant !
Dans « l’affaire ukrainienne », il ne faut pas se contenter de soutenir les agressés contre la Russie. Il ne suffit pas d’espérer la déroute des Russes. On peut imaginer toutes sortes de fins de ce conflit lamentable. L’effondrement du front et la fuite désordonnée des conscrits récents. La rébellion de quelques généraux déboulonnés pour mauvais travail. Un hiver épouvantable provoquant des milliers de morts dans une armée russe n’ayant prévu pour équiper ses soldats que des tongs et des bermudas (camouflés). Et, finalement, Poutine abattu par un haut gradé de l’armée russe prenant exemple sur le célèbre Joukov liquidateur de l’horrible Beria.
On peut tout imaginer sauf qu’une hypothèse, pour le moment, n’est pas imaginable : le déferlement d’une armée ukrainienne victorieuse sur tous les fronts, se ruant vers Moscou, arrachant l’ultra symbolique Volgograd (ex Stalingrad) et réduisant la non moins symbolique ville de Saint Pétersbourg etc.
Ces chevauchées sublimes ouvriraient à l’Ukraine les portes de la grande Histoire, surpassant les plus grandes armées et les mieux équipées, Grande Armée de Napoléon, Wehrmacht de l’opération Barbarossa, Suédois succédant aux Polonais et même on pourrait remonter à la Horde d’or.
Ce serait pour le leader Ukrainien se hisser au niveau des grands capitaines et ce serait pour les Ukrainiens retrouver la dignité d’une nation bafouée depuis plus de 100 ans par ses soi-disant frères en slavité. Ce serait renouer avec la « Russ » la vraie, celle de Kiev. Et même pourrait-on fantasmer un retour au bon vieux temps de Iaroslav le Sage (1016-1054) quand le prestige de l'État kiévien avait atteint son apogée, de la mer Baltique à la mer Noire et du confluent de l'Oka avec la Volga jusqu'aux Carpates septentrionales.
Sentimentalement parlant, ce serait grand, ce serait beau et ce serait sûrement juste !!! Un Français normalement constitué ne pourrait pas ne pas vibrer à cette geste. Les Parisiens débaptiseraient la rue de Moscou en Rue de Kiev, les autres rues « russes » suivraient on s’en doute ! Pourtant, le sentimental est-il efficace en matière de relations internationales ? Ne voit-on pas que c’est un rêve que ce beau mouvement où les Russes sont non seulement boutés hors de l’Ukraine mais au surplus envahis et réduits comme au temps où les mongols faisaient la loi.
En vérité, on est ici dans le domaine de la pure littérature. Jamais, les Ukrainiens ne seront autorisés à se permettre d’entrer en Russie même pour seulement essuyer leurs bottes. Et c’est bien cette interdiction qui empêchera le rétablissement d’une paix durable au sein même de l’Europe. Ne pouvant porter la guerre et leur victoire au sein de la Russie, parmi ses populations, au milieu des villes, au plus prés des campagnes, les Ukrainiens se retrouveront dans la situation des Alliès de 1918. Ils avaient vaincu les troupes de l’Axe. Ils avaient défait l’armée la plus puissante du monde. Ils avaient libéré les territoires envahis. Mais, ils n’avaient pas dépassé la frontière. Les généraux allemands purent se déclarer invaincus puisque le territoire du Reich n’avait pas été souillé par la valetaille anglo-franco-américaine. Ils purent aussi se dire trahis par des civils qui voulaient retrouver leurs aises, leurs saucisses et leurs Oktober Fest en tous genres.
Il en sera de même avec la Russie, si les Ukrainiens ne prennent pas l’initiative de l’envahir sans permission. Les nouvelles autorités politiques de cette dernière succédant à l’assassinat ou au suicide de Poutine, passeront un traité qui, pour le plaisir, pourrait être signé à Versailles. On leur interdira les armes, les canons, les avions et même les satellites. L’économie sera asséchée par des indemnités pour la reconstruction de l’Ukraine. A la longue, ces indemnités s’avéreront très coûteuses pour l’industrie occidentale surtout l’américaine et l’allemande qui œuvreront pour davantage de compassion vis-à-vis de la Russie vaincue. On montrera, qu’en vérité, la Russie a été plongée dans une folie meurtrière par ses dirigeants politiques et militaires, lesquels feront l’objet de long procès à Nuremberg (les locaux et installations sont prêtes). Le peuple quant à lui sera exonéré de toute responsabilité. Or, l’économie, on le sait, a besoin du peuple et de ses désirs de consommation. On jugera qu’on a été un peu dur avec tous ces gens qui souffre pour des décisions qu’ils n’avaient pas voulues.
Et 25 ans plus tard…
Tout recommencera en pire. Les militaires soutiendront qu’ils n’ont pas perdu la guerre : la preuve les Ukrainiens n’ont pas dépassé les frontières. Les européens, chaleureusement soutenus par les Etats-Unis signeront de bon cœur un traité faisant retour à la Russie des provinces russophiles d’Ukraine. Le reste de l’Ukraine fera l’objet d’une opération de police militaire sous le beau nom de « Poutine for ever ».
Et …..
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