Soliloques sur le Vaste Monde, décembre 2024

Le bitcoin: le fric et la fabrique du fric

Nous avons remplacé le dialogue par le communiqué

La théorie des marchés et de la formation des prix est fausse.

Le bitcoin: le fric et la fabrique du fric

 

 

 

 

« Voulez-vous jouer avec Moa »…

Cette formule célèbre vient de prendre un coup de modernité après 100 ans de vie tranquille dans le saint des saints des citations "bon enfant". Il a suffi en effet que le futur (à ce moment-là) Président des Etats-Unis manifeste un vif intérêt pour les crypto-monnaies : notre citation a retrouvé sa place dans le cirque où elle avait trouvé à s’exprimer.

Il faut être beau joueur. Cela fait longtemps que j’explique que les crypto-monnaies sont des monnaies comme les assignats ont pu en être et qu’une monnaie dont le sous-jacent est issu de la soupe élémentaire des 0 et des 1 de l’informatique des premiers jours, ne peut pas prétendre au noble statut de « monnaie ». Encore aurait-on pu l’imaginer « actif financier ». Mais, faisais-je remarquer, quand « ça » ne vaut pas pour une monnaie, on voit mal pourquoi « ça » vaudrait pour un actif financier. Un actif financier qui ne repose que sur la consommation électrique des ordinateurs qui le minent ne peut franchement pas valoir grand-chose.

Et voilà qu’il me faut aller à Canossa ! Le bitcoin, aidé par les déclarations apaisantes de Donald Trump, comme le dodge coin, soutenu par les commentaires positifs d’Elon Musk, se sont envolés. 100 000 dollars, voilà ce que pourrait bien valoir le bitcoin dans les prochains jours. 100 000 dollars qui étaient annoncés par les bitcoinolâtres et qui ne seraient qu’un début, le vrai objectif étant le million… « et un peu plus pourquoi pas ? ». Alors, j’ai bonne mine avec mes commentaires critiques. N’aurais-je pas dû, au lieu de passer mon temps à produire des critiques hargneuses, investir dans ce bon vieux bitcoin qui faisait de la résistance. Perdant mon temps, j’ai perdu de l’argent, car, de moins de 20 000 dollars, le bitcoin est passé à près de 100 000. Un bitcoiner de base, expliquera simplement, tout en essuyant son couteau sur son jean avant un rodeo, qu’il fallait vraiment être un peu nœud pour ne pas voir la vérité financière qui se profilait à l’horizon.

Mais, moi aussi je suis résilient et j’en reviens à mon interrogation de fond : qu’ils soient à 20 000 ou à 100 000, à quoi, passant d’une valeur à l’autre, le bitcoin a-t-il servi ? La réponse est d’une simplicité évangélique : à rien. Basiquement, le bitcoin est une valeur stérile comme l’or ! Il ne produit rien et il ne vient de rien qui aurait pu être produit. Je suis convaincu qu’on m’objectera qu’il produit de la richesse, puisque, pour tous ceux qui l’aurait stocké à une valeur moyenne de 20 000, il a apporté un enrichissement 5 fois supérieur (les ploucs du bitcoin disent « il a fait 5 fois »).

J’admets la force de cette critique. Le prix d’une chose parle de l’état du marché, mais pas de sa valeur. Le bitcoin a montré que son cours, c’est-à-dire son prix, s’accompagnait d’une vraie valeur. Peu importe que cette valeur soit née de rien, elle est née, un point c’est tout.

Alors, je me suis enquis des valeurs mobilières qui auraient pu avoir des prix dans le style « il a fait 5 fois ». Pourquoi des valeurs mobilières ? Simplement parce qu’elles reposent sur quelque chose qui n’est pas rien. Des process industriels, des fabrications avec de vraies centaines d’ouvriers, des réseaux commerciaux, des marques etc. Et, sans faire de trop gros efforts, j’en ai trouvé des dizaines tant en France qu’aux Etats-Unis. Je n’ai pas eu la patience d’aller chercher en Grande-Bretagne ou en Allemagne, ni pour investiguer du côté du Japon, de l’Inde ou de la Chine… mais là où j’ai cherché, j’ai trouvé. Allons, jetons des noms à la face des spéculateurs. En France, Marie-Brizard, Safran, Nexans, Schneider, Publicis, Hermes…. Toutes des valeurs « qui ont fait 5 fois en 5 ou 6 ans ». Des petites et des grandes. Des qui sont dans la très haute technologie et d’autre qui sont dans le glamour etc.

Parlons des Etats-Unis : par exemple ce sont Amazon, Sales forces, Microsoft, Nvdmia, Synapsis, qui sur des périodes de 5 à 10 ans « ont fait » 5, 10, 30 fois.

Qu’en déduire ? Les forcenés du bitcoin comme des autres crypto-monnaies sont de purs prédateurs de valeurs. Ils s’acharnent à s’attribuer de la valeur fabriquée par les autres. Les entreprises qu’on a citées, se sont acharnées à créer de la valeur, c’est-à-dire des emplois, des brevets, des biens et des services. La progression parfois fulgurante de la valeur de leurs actions en dit long sur l’adhésion qu’elles ont su rassembler autour de leurs projets.

Conclusion : je n’ai pas perdu mon temps à ne pas investir dans le bitcoin et je maintiens qu’il est préférable d’investir dans quelque chose plutôt que dans rien, quelle qu’on soit la valeur.

Dans sa déposition, il a expliqué son geste ainsi : « il m’a mal regardé ». Alors, c’est parti sans le vouloir »… Le couteau ? Pourquoi j’en ai un ? Il faut bien se défendre, non ? ».
Le contrôleur du tram est à l’hôpital. Un jeune n’a pas supporté qu’il lui dise de ne pas cracher par terre parce que c’est incorrect et mal élevé.
On pourrait les multiplier ces « faits divers » qu’autrefois on lisait dans la rubrique « chiens écrasés » des journaux.

Voler, voler avec violence, tuer à l’occasion d’un vol, quoi de moins extraordinaire dans l’univers des faits divers. Dans la plupart des cas, on ne vole pas au nom d’une conception de la société ou du statut individuel. On vole des choses qui sont négociables. On vole pour revendre et si on tue, bien souvent, ce n’était pas prévu.

Cela n’a rien à voir avec le monsieur qui, furieux que la voiture derrière lui l’ait klaxonné d’impatience, sort de sa voiture et balance un coup de couteau ou de machette à l’insolent qui s’est permis pareille atteinte à son ego. Cela n’a non plus rien à voir avec cet autre monsieur qui fonce sur des policiers procédant à un contrôle routier tout bête. Celui-là prétend défendre contre la société et ses représentants, son droit à conduire comme il le souhaite, sa liberté de conducteur, l’image qu’il veut imposer de lui-même volontaire et suprême décideur de sa vie et de celles des autres au volant. Et encore, cet homme qui tue son serrurier pour une facture qu’il juge excessive. Et celui-là, le père de l’élève, et sa menace de tuer le professeur qui a eu l’audace de sanctionner le sale gosse qui lui a donné un coup de poing.

Peut-être trouvera-t-on quelqu’un pour protéger ces assassins en puissance : ils seraient en réalité les victimes d’une société qui ne génère que stress, agressivité, menaces etc. Il faudrait pourtant s’intéresser à d’autres causes, ne serait-ce que pour en tirer des leçons de politique éducative, répressive et curative. Il faudrait partir d’un autre principe, plutôt que d’inverser la chaine des responsabilités (la victime n’est-elle pas coupable ?). Ne devrait-on pas s’apercevoir que bon nombre de ces actes dangereux et mortels ne sont que la manifestation d’un désordre mental très grave ?

Lorsqu’un individu énonce que son acte résulte d’un mauvais regard, ne devrait-on pas penser qu’on est en face du cas caricatural de la perversité narcissique ? A la source de ce désordre psychologique, on trouve la surévaluation du moi dans ses rapports avec les autres. Le narcissisme n’est qu’un défaut, une enflure du moi, tolérable par les autres dès lors qu’il ne leur porte pas dommage. Il devient « pervers » lorsque ce « moi » vénéré est mis en cause, ou lorsqu’on craint qu’il le soit, ou encore lorsqu’on s’imagine qu’il l’est. Ce dernier enchaînement illustre la progression du degré de violence qui va se déverser au nom, narcissique, de la défense de « son moi » contre ce qui passe pour les malfaisances et les mauvaises pensées des autres. Le pervers narcissique développe progressivement dans son existence la hantise de la non-reconnaissance par les autres de son moi hypertrophié et de ses qualités auto-proclamées.

Or, il faut croire que cette anomalie psychologique prend chaque année des proportions de plus en plus grandes. Les lames des couteaux sont elles-mêmes de plus en plus impressionnantes et les machettes, de plus en plus nombreuses, qui enrichissent l’arsenal des nombrilistes pervers.

Fait frappant : la jeunesse de plus en plus marquée de ces « malades ». Là se trouve certainement une des clés de ces anomalies de comportement. Nos sociétés occidentales sont animées par une surprotection générale des enfants et adolescents au sens où leur éducation est tout orientée vers la condamnation de l’échec, le déni d’autorité et la survalorisation de l’enfant au service de l’image que la famille prétend imposer aux autres et à elle-même.
On ne compte plus les agressions à l’égard des professeurs de la part d’élèves de plus en plus jeunes, de la part de parents d’élèves qui revendiquent le respect du « moi » de leurs enfants et de son image, dont ils pensent qu’ils sont mérités parce que l’enfant est devenu un roi symbolique. Comme tout roi sa légitimité totale doit être absolument défendue. Signal faible parmi les signaux qui trahissent cette exacerbation du moi de l’enfant, les courtes scénettes publicitaires dans lesquelles les enfants-sachants expliquent le monde et ses usages à des parents, surtout des pères, ignares ou ridicules.

La surévaluation du moi est à la racine du narcissisme pervers, violent et étranger aux autres, inculqué, gravé dans les esprits, sans cesse réaffirmé et amplifié dans le courant de leurs vies d’enfants puis d’adolescents, au fur et à mesure de leur progression en âge.

Pendant une génération entière, il a été posé que l’autorité était néfaste et que les enfants ne devaient pas lui être soumis. N’étaient-ils pas, naturellement innocents ? On a produit des narcisses et laissant le champ à leur immaturité on a fabriqué une société de pervers narcissiques.
Revenir en arrière ? Impossible ! En revanche, il est temps de penser à la prochaine génération.

 

 

La théorie des marchés et de la formation des prix est fausse.

 

 

Prologue

 

Il y a bien longtemps, j’avais rédigé une sorte de conte économique pour une excellente revue animée par Sonia Bressler (Editions les routes de la soie, Revue Dialogue, Auteure de nombreux livres de philosophie et de tant d’autres choses). Il s’agissait de s’interroger sur la plausibilité de la théorie des prix et, partant, des fondements de la théorie des marchés.

Le relisant, je me suis aperçu que je passe beaucoup de mon temps à essayer de trouver là où les économistes se fourvoient. En astronomie, il aura fallu près de 2000 ans pour découvrir qu’en fait le soleil ne tourne pas autour de la terre et que c’est exactement l’inverse qui se produit. En biologie, ce sera la bataille entre les caractères acquis et l’hérédité darwinienne etc. Dans le domaine économique règnent encore les fameux principes de la formation des prix. Or, chacun sait que la vie économique, au moins pour ce qui est essentiel laisse à voir des prix qui se forment en dehors de la fameuse théorie, quand il y a des prix.

Mes recherches, d’autres diraient mes obsessions, m’ont donc conduit aux lignes qui suivent. Mais pourquoi un conte me dira-t-on ? La réponse est toute simple : un conte est souvent plus lisible qu’un rapport académique, et il ne porte pas moins d’informations utiles.

 

Un conte économique

 

Il était venu comme tous les experts d’assurance. Il avait fait son boulot, rapidement, efficacement. Un dégât des eaux, ce n’est pas la mer à boire.

 « Vous avez un devis ? ».

J’avais pris soin d’en demander un à un artisan. L’expert le regarda, lentement, se retourna vers le mur endommagé. Regarda le devis à nouveau.

« Ce n’est pas cher pour le quartier ! C’est bien. La compagnie va vous répondre sur ce devis. Pas de problème ».

Je répétais : « Ce n’est pas cher pour le quartier… ? ».

« Eh bien, oui, dans votre quartier c’est plus cher d’habitude. Dans le XVIème aussi, ou à Neuilly ou le septième…etc. »

Je l’interrompis : « C’est le même travail pourtant ! ». Il me regarda avec de l’ironie dans les yeux. « Vous me blaguez, Monsieur ! » et s’en fut. Je reçus comme il me l’avait annoncé un accord de l’assurance sur les travaux.

Partant de cette mince observation, j’en vins à ce constat :

« Le marché ne marche pas ».

 

J’avais, c’était évident, fait une remarque un peu niaise. J’aurais dû réfléchir. Face aux consommateurs, face à la demande, il y a deux attitudes. L’une qui dit que, sur les marchés, l’offre et la demande se rencontrent, se jaugent et se comparent. Les consommateurs disent, par exemple : « On voudrait beaucoup de ce produit». Les Producteurs disent « Ah, c’est trop bête ! On n’en fabrique pas autant que vous en voudriez. On ne pourra pas servir tout le monde !». Alors, ils montent les prix et expulsent du marché ceux qui ont peu de moyens. Ceux qui ont les moyens resteront et obtiendront le bien désiré. On peut imaginer l’inverse : les producteurs ont beaucoup fabriqué et aimeraient bien vendre à un prix cher. Mais à ce prix cher, ils ne vendent pas leur production. Il n’y a pas assez de consommateurs. Il faut donc en recruter de nouveaux et les faire entrer dans le jeu de la rencontre entre l’offre et la demande. En baissant les prix, ils rouvrent le tourniquet et font pénétrer dans la sphère de l’échange ceux qui en avaient été exclus.

 

Le prix, c’est le moyen de faire venir les gens sur le marché ou de les faire partir. Le prix est un agent recruteur. Un homme sandwich. Le prix se promène dans les rues en criant, « J’ai baissé, bonnes gens, venez tenter votre chance !» ou «au contraire, je viens de monter, ne vous déplacez pas !»

 

On remarquera que dans tous ces cas, les prix sont uniques. On ne dit pas qu’il y a un prix pour les riches et, en même temps, pour le même produit, un prix pour les pauvres. Ce serait contraire à l’efficacité du prix. Le producteur ne saurait plus où donner de la tête. Les riches essaieraient de se faire passer pour pauvres !!!

Pourtant, ma petite histoire montre que tout ceci est bien théorique. Dans mon quartier, l’heure de plâtrier et celle du peintre valent plus cher que dans le XXème arrondissement ou dans la Seine-Saint-Denis, sachant que le producteur peut être le même : donc le peintre/plâtrier aurait un prix pour un endroit, un autre pour un autre et un troisième. La seule limite serait sa capacité à garder le contrôle de cette diversité foisonnante.

 

Donc, l’offre rencontre la demande dans des conditions qui laissent rêveur. A la gueule du client on a envie de dire.

 

"Prenez un verre de bière, si le cœur vous en dit"

 

Du coup, pour mieux comprendre, j’ai poussé mon enquête : je suis allé prendre un verre de bière dans différents endroits de Paris. J’ai commandé « Un demi, garçon, s’il vous plait ! » et j’ai bien fait attention à toujours commander des demis de même contenance et une marque de bière parfaitement identique. Bingo, les prix n’étaient pas les mêmes ! Et pourtant, il s’agissait bien du même produit, dans la même quantité, servi dans les mêmes conditions. On m’a dit alors que mon enquête était biaisée : à Paris, c’est une évidence que le demi sur les Champs Elysées vaut plus que le demi à Barbés. La demande pour une place à la terrasse d’une brasserie sur les Champs y est plus forte. Les gens sont contents. Ils voient d’autres gens passer. Et les gens qui passent se disent que ce serait bien d’être là assis à prendre une bière et à regarder les gens passer.

 

Sauf qu’il y a quelque chose qui ne va pas. On parle de bière ici et pas d’un « point de vue ». On mélange les choses. Ou alors, les gens qui achètent une bière 100 sur les Champs Elysées achètent en même temps une vue sur l’avenue. Donc, dans le prix, il y a deux prix. A Barbes, ça ne peut pas être 100 puisque la vue est moins chouette que sur les Champs. Et puis on m’a dit aussi que sur les Champs, on est servi, pas à Barbes, ou moins vite, ou moins bien. Donc, dans les 100 des Champs on a aussi payé le sourire de la serveuse ou la dextérité du garçon… Ainsi tout s’explique : ce ne sont pas les mêmes prix parce que plusieurs prix sont compactés en un seul. En en prix, il y aurait donc l’expression de plusieurs marchés !

 

Encore étais-je dans un monde assez simple, celui où il y a un prix qui semble dépendre de la simple rencontre de la demande et l’offre : il est cependant des cas où cette rencontre n’est pas simple.

 

Nommons-la économie du « bonus-malus ».

 

C’est une économie où, sans doute possible, il y a un prix. La difficulté vient de ce qu’on paye n’est pas le prix de la chose. C’est un prix à quoi on a ajouté un autre « prix » : le malus ou bien, à l’inverse, on a retiré au prix un autre prix « le bonus ». Grossièrement dit : il est des cas où c’est bien d’acheter, et on vous donne une récompense qui rend le prix moins désagréable : on le bonifie, et il est des prix où, franchement, l’achat relève de l’indécence morale, donc on en aggrave le poids. Clairement, la rencontre de l’offre et de la demande et le prix qui en résulte n’ont plus rien à voir. Il faut introduire une courbe moralisatrice. On a l’exemple de ce genre de problématique avec les réparations bonifiées du petit électroménager et l’invention du siècle : le prêt à taux zéro.

 

On a envie de dire que le fameux principe selon lequel le prix mesure l’intensité du désir vole en éclat lorsqu’il n’y a plus de prix. En France, dans le domaine de la santé, les prix ne concernent plus grand monde. Ne parlons pas des prix agricoles qui s’obstinent à ne jamais correspondre à une quelconque rencontre de l’offre et de la demande mais bien davantage à la rencontre de l’offre et de la demande de subventions. Ainsi donc partant d’un principe que les économistes classiques avaient inventé dont ils avaient bâti des modalités simples comme bonjour, on en vient à des rapports économiques où les prix ne sont que les alibis de toute une série de manipulations plus ou moins comptables, plus ou moins privées, plus ou moins politiques !

 

Ajoutez à cela qu’il y a des prix locaux, régionaux et internationaux. Quand J’ai demandé si les prix variaient de la même façon. On m’a souri. On m’a dit que les marchés locaux fonctionnent localement au contraire des marchés internationaux qui fonctionnent internationalement. Ce ne sont pas les mêmes. Donc les causes des uns ne donnent pas les effets des autres.

 

J’aurais dû y penser.

C’est ça la vie : la diversité, la différence. Les gens, les biens, les idées se ressemblent moins qu’on le dit. Les choses qui paraissent se ressembler, dans les faits ne se ressemblent pas toujours ne serait-ce que sur un point : le prix.

Le prix du vin et les fondements de la théorie économique

On peut continuer avec le prix du Vin. Une vraie caricature. S’il y a un domaine économique où la multiplicité des prix est affolante, c’est bien celui-là ! Même les années jouent un rôle là-dedans ! Le litre de vin en soi, le vin conceptuel et abstrait n’existe pas dans la vie économique. On n’aurait jamais pu fonder la théorie économique classique en considérant l’économie du Vin. Ou, dit autrement, si les théoriciens avaient voulu tenir compte de l’économie du vin, ils en seraient venus à une tout autre théorie que celle de l’unicité des prix sur les marchés de concurrence pure et parfaite.

 

La conclusion?

C’est un constat d’inefficience et, pire encore, de malhonnêteté scientifique. Le prix unique qui se forme sur le marché pour les mêmes biens, au même moment est une erreur dogmatique. Ceux qui ont voulu que les prix soient uniques y avaient intérêt. Ils ont diffusé avec intelligence une théorie dont ils savaient les bases biaisées et fragiles.

Les crises économiques ne sont-elles pas issues de cette vision faussement scientifique ? Ne doit-on pas revoir tout de fond en comble ? Ne doit-on pas poser comme fondement d’une nouvelle théorie économique qui dirait autre chose que « les prix sont des agents recruteurs ou repousseurs universels ».

Que sont-ils alors ?

C’est l’objet d’une nouvelle théorie économique à bâtir pour que nous sortions de la crise et de son cortège de souffrances.


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