Soliloque sur le vaste monde, Août 2024

 

Il fut un temps, il y a 50 ans au moins, où la propagande soviétique n’y allait pas par quatre chemins en matière de désinformation. C’était l’époque du bon Brejnev. La France faisait partie des pays les plus visés. Probablement trop indépendante sur le plan intellectuel et politique. Certainement exaspérante avec sa prétention à avoir sauvé le monde et à lui avoir apporté la démocratie. Prétentieuse avec cela pour s’imaginer qu’un Robespierre et un Saint Just étaient à l’origine de la conquête du pouvoir par le peuple.

On voyait à cette époque d’horribles représentations de la misère française. Je me souviens des queues devant les boulangeries la veille de Noël trahissant les menaces de disette frappant les classes populaires. Je me souviens des ruptures de stocks, vitrines atrocement vides, de caviar chez Petrossian les 31 décembre. Et aussi de ces trains bondés de pauvres gens croulant sous des valises remplies à bloc, fuyant leur misère en juillet et en août, "comme en quarante".

Ça, dirait-on, c’était le bon vieux temps, quand le monde n’était divisé qu’en deux. Aujourd’hui, pour ce qui concerne la France, le monde est divisé en trois, la Russie, le monde occidental et… la France.

La Russie continue à nous faire parvenir (pour que nous, Français, nous révoltions enfin) des images de notre sinistre condition. Récemment, en plein « jeux olympiques » on a vu des malheureux réduits à chercher de l’eau fraîche dans les rues, errant de fontaines en fontaines. On a appris que ces fontaines étaient alimentées par les eaux putrides de la seine où la densité de matière fécale laisse une impression de lisier. Pire, on a vu des autorités incapables de gérer orages et pluies en torrents; obliger des chanteurs à chanter sous la pluie, des pianistes à mettre leurs instruments en danger. Les Français sont même allés tirer de son lit de douleur une canadienne affreusement handicapée pour l’obliger à chanter malgré les bourrasques de pluie, accrochée tout en haut d’un échafaudage qui traîne depuis plus d’un siècle et se déglingue d’année en année (cf la CGT) .

Tout ceci ne serait pas grave, de même qu’on ne se soucierait pas des injures de l’ancien Président Trump contre une « ouverture des jeux » qui ne lui a pas plu. On ne souciera pas non plus des autorités religieuses françaises et étrangères qui se sont complus dans la dénonciation de tableaux inspirés certainement par les « versets sataniques » d’un koufar. Rien de nouveau sous le soleil : la France est, depuis des siècles, exaspérante de leçons, de paradoxes et d’inventions bizarres qu’elle s’acharne à imposer au monde.

Il faut cependant ne pas se limiter à la Russie, ni au monde, ni à leurs désirs de « Bashing » à l’encontre des réalisations françaises. Il faut aller plus loin … et pourtant si près de nous. Il faut rester en France.

« Ils ne sont pas venus » : le « ils » ici, ce sont les touristes étrangers. Ils n’ont pas voulu payer des prix hôteliers de fous, des tarifs d’air-BNB de malades ? Les restaurateurs se plaignent d’un manque de clients alors qu’ils avaient adapté (augmenté) leurs prix en fonction de la ruée attendues de touristes à plumer. Les taxis (même les dark taxis) demandent qu’on leur paye des recettes qui ont été plus faibles que celles qu’ils avaient prévues.

S’il ne s’agissait que de cela : ils n’ont pas voulu mettre les pieds dans une ville dont ses intellectuels n’ont cessé de décrier la mauvaise organisation, les métros puants et atrocement bondés, les rues sales et dangereuses. Les commentateurs étrangers, les touristes eux-mêmes ont écouté ce que les critiques françaises sur l’organisation des jeux révélaient d’inconséquences, d’insuffisances, d’inaptitudes. Les plateaux-télé ne servaient-ils pas tous les soirs le banal brouet de la critique tous azimuts ?

Aujourd'hui, les plateaux-télés ont redémarré sur les chapeaux de roue. L’ouverture des jeux était immonde ; ce n’est pas la faute d’Hidalgo, la preuve, elle a offert son adjointe sur l’autel des candidatures ; si l’épiscopat a eu bien raison de se joindre aux protestations contre l’atroce caricature de la cène, c'est que, pour une fois, l’église n’était pas responsable ; la gauche a eu raison aussi de protester contre la représentation d’une souveraine sans tête et chantant le « ça ira » et de se soucier des « têtes (encore) couronnées » assistant à la cérémonie. La droite extrême a été bien venue de prendre la défense de la laïcité et de fustiger les antisémites de l’extrême gauche ; le patron du Puy du Fou était dans son rôle en protestant contre la concurrence déloyale de Paris. Quant aux sportifs, on voit bien que la moisson de médailles ne sera pas à la hauteur.

Les plateaux-télé ont repris leur rythme et annoncé qu’il y aura surement, dans les jours, qui viennent moins d’or, et peut-être même avec un peu de malchance bienvenue, pas d’or du tout.

Mais nous répéteront-ils, il restera les dettes.
Et tout sera à recommencer.

 

Du vandalisme comme un des mauvais arts

 

Pas un jour ans sans que les journaux s’indignent : le vandalisme a encore frappé. Ce n’est pas dit de cette façon grandiloquente, genre, « les astronautes sont prisonniers de l’ISS » ou « Poutine a encore bombardé Kiev malgré tous les engagements pris la veille ». L’air n’est ni à la conquête, ni au désastre, il est à la plainte pure, à la plainte des victimes. Plainte de ceux qui n’y peuvent rien. Qui n’ont pas le droit à d’autres réactions qu’à celles justement de la plainte.

 

Bien sûr on ira faire la plainte. On ira aussi se plaindre à qui de droit. On alertera sur les raisons qui conduisent à se plaindre.

Et de tout ça, un sentiment confus naîtra : il sera confus car il aura pour effet de réduire à peu de chose les quelques restes du sens des autres qui demeurent encore dans une partie de la population, et aussi, il provoquera des désirs de ne pas se laisser faire.

 

Le vandalisme est une plaie sociale. Il coûte aussi de l’argent aux individus et aux collectivités, mais ce n’est pas le plus important. Il coûte en affect social. Il coûte en érosion du sens de la vie en société. Il coûte enfin en déclin de la confiance des citoyens envers les institutions.

On peut avoir l’impression que les actes de vandalisme sont multiformes. C’est vrai en ce sens qu’on observe du petit vandalisme : coup de clefs la nuit sur des bagnoles bien ciblées ; du vandalisme d’école quand au moment d’ouvrir les classes, un matin, le directeur découvre que des classes ont été saccagées, souillées et dévastées. Mais ce sont aussi des chantiers qui font l’objet de destructions d’engins, de litres d’huiles ou autres effluents renversés et répandus sur les bureaux, les outils, les lieux….

C’est aussi tout le travail collectif d’un … collectif justement, des voisins qui pensaient aux jeux de leurs enfants, d'autres qui organisaient une protection de la nature avec une attention particulière à quelques arbres manifestement multi-centenaires. Sans compter les bibliothèques dévastées, les médiathèques pour les tout-petits dégoutantes d’ordures et d’excréments etc….

 

Le vandalisme serait donc multiforme dans ses manifestations, le serait-il dans ses intentions ? On entendra répondre que c’est une mauvaise question, les intentions d’un vandale sont mauvaises, elles n’ont pas d’autres visées que le mal et la douleur qu’elles infligent. Dans ces conditions, on pourrait dire que le vandalisme est uniforme. Ce serait assez juste sur le plan de la pure observation de terrain. De fait, dans bon nombre de cas, la seule volonté de nuire est évidente. Il est fréquent que les destructions ne soient pas accompagnées de vols. L’intention de nombreux vandales n'est donc pas de spolier et si cela arrive, le vandalisme pratiqué relève plutôt du moyen de faire disparaitre des preuves plutôt que de faire main basse sur des objets de valeur ou simplement utiles.

On en reviendrait donc à cette observation : les vandales veulent simplement faire mal d’où l’uniformité du vandalisme en tant que phénomène social malgré la diversité des modalités.

 

Ce n’est cependant pas très satisfaisant : pourquoi tant de haines devrait-on alors interroger ? L’uniformité du vandalisme permet d’avancer une clé universelle, adaptée à toutes les manifestations de vandalismes. Les auteurs de vandalismes veulent faire souffrir les personnes, les communautés, les institutions qui sont concernées par les lieux, les objets, les idées vandalisées. Le moyen du vandale c’est de priver ces personnes d’un usage, qu’il s’agisse d’une privation parfaitement temporaire ou d’une privation de longue durée. Il est vrai que détruire une salle de classe prive ses utilisateurs et leur environnement de son fonctionnement normal. Il est tout aussi vrai que souiller une plage régulièrement nettoyée par des bénévoles, est une façon de rendre impossible l’usage de cette plage et de nullifier l’investissement humain tout autant que monétaire de ces derniers. Il est tout aussi exact que rendre un lieu impropre à sa fréquentation revient à voler à ses utilisateurs l’intérêt et le plaisir qu’ils y trouvaient.

 

Le vandalisme est donc un vol sous une autre forme : un pur vol social. Briser une bicyclette c’est voler la mobilité qu’elle offrait de même que détruire un transformateur ferroviaire. Détruire une bibliothèque, une salle de classe, des locaux destinés à accueillir des personnes en déshérence c’est voler le droit à apprendre, à savoir, à connaitre. Le vandalisme, c’est le vol de biens immatériels communs ou individuels.

Bien sûr, les vandales ont la responsabilité de leurs destructions. Il faut cependant y ajouter, et c’est beaucoup plus grave, qu’ils volent des droits attachés aux citoyens et à leurs œuvres. Un vandale, est un voleur social et ses méfaits doivent être traités comme le sont toutes les atteintes à la société.

 

Erostrate, entre Art et déglingue

 

 

Détruire, disent-ils

 

On a eu raison de chercher si le meurtrier de Nice, les massacreurs du Bataclan et les assassins de Samuel Paty avaient des antécédents, des références islamistes ou, s’ils étaient simplement fous. Explication bien sommaire quand on voit combien de fous criminels et suicidaires se sont acharnés à bien préparer leurs actes et à y entraîner les quelques malheureux qui se trouvaient à côté.
En réalité, tout montre qu’Erostrate était là, tapi dans un repli de leurs cerveaux.

Erostrate ? Il avait mis le feu au temple d’Artémis. Une des sept merveilles du monde antique. Il s’était laissé prendre et avait dit à ses juges qu’il voulait passer dans la postérité comme un homme exceptionnel qui aurait été l’auteur d’un acte exceptionnel : détruire une œuvre exceptionnelle. Erostrate, c'est le post-apocalyptique en avance de 2500 ans.

A Nice, Paris et ailleurs, partout où le terrorisme se manifeste, partout où des coups de couteaux sèment la terreur au hasard des rames de métro, de la circulation automobile, dans les écoles ou à l’intérieur des lieux sacrés, faut-il rechercher Erostrate ? Si oui, il faut s'interroger sur les « Erostrate » des temps modernes !

Erostrate, le grec, avait voulu se faire un nom. Au nom de la destruction d’un chef d’œuvre de l’humanité, au nom du blasphème à l’encontre des plus belles pensées de l’antiquité. Détruire ? Au risque même d’être « effacé », au risque de se faire lui-même anéantir et dissoudre dans l’esprit de ses contemporains et des générations ultérieures. Ecartelé pire que Ravaillac. Esprit, corps, âme déchirés et jetés aux chiens. Explosés. L’Erostrate antique se prenait pour un héros et espérait mettre un doigt de pied dans l’Olympe, non loin des Dieux.

L’Erostrate moderne serait d’une autre trempe, celle d’un homme déchiré, écartelé entre monde moderne et monde ancien, entre monde sans dieu et monde sur-déterminé par les paroles divines, entre individualisme triomphant où la parole libère et communautés irréductibles où la parole enferme.
Comment survivre à ces déchirures ? Peut-on seulement en sortir vivant, mentalement, psychiquement, physiquement ? Déchirure de la sexualité débridée contre une sexualité refoulée, honte devant la bisexualité pour des hommes venus de sociétés qui voit l’homosexualité et la femme comme des injures ou des menaces à l’encontre du projet divin suprême. Honte, provoquée par sa propre culture incapable de dessiner des futurs heureux autrement que dans la mort et les fantasmes de paradis.

Cette déchirure ne peut être qu’insupportable à celui qui prétend vivre des bienfaits de la liberté. Vivre déchiré par une culture française qui interdit aux dieux de sortir de maisons de croyance. Qui ne les supporte qu’enfermés dans des temples. Qui se souvient sans cesse qu'il faut « écraser l'infâme » et qu'il ne faut pas relâcher la lutte contre l’obscurantisme (c’est-à-dire toutes les religions). Qui réduit la religion à une drogue ou à une mauvaise plaisanterie. Qui a séparé depuis longtemps pensées et croyances. Qui ne manque pas une occasion de s’exclamer en parodiant des auteurs célèbres : « il y a des maisons pour la religion, comme il y en pour le sexe ».

La déchirure de l’Erostrate moderne le poursuit dans ses rêves, ses désirs, ses espérances : images de l’abondance servies froides et lointaines sur les écrans du monde occidental jusque dans les pays les plus déshérités, offre de liberté virtuelle qui enflamme les sens et les désirs, et offre à voir, en trois D et, bientôt en réalité augmentée, la richesse, la puissance, la domination et le massacre partout.

Voir à la télé les publicités lubriques de femmes dénudées. Voir l’abondance des nourritures dans des étals de supermarché. Voir des gens banals qui peuvent manger sans autre contrainte que celle qui consiste à brandir une petite carte en plastique. Un paradis en vrai où on peut se servir et en jouir. Et en face, la liberté réelle, c’est quoi ? Quelle liberté pour ceux qui n’ont rien, ni l’argent, ni la culture, ni le clos, ni le couvert. Rien que de la liberté mesurée, conditionnelle, du laborieux et du minable assuré, des PV pour stationnement interdit et des délits de sale gueule où bronzé est une injure adressée à certains, alors que c'est un art de vivre pour d’autres.

Pour survivre, déchiré, il faut être solide. Malheur au détraqué, qui attend qu’on le recolle et qui, pour continuer, cherche partout le mot, le geste, le « fait » par lesquels tout, d’un coup, sera recousu. Un geste exceptionnel avant l'anéantissement.

Malheur à lui, mais aussi, malheur à ceux qui le croisent. Malheur à ceux qu’il va utiliser pour se « refaire », pour fantasmer une renaissance de pacotille, un triomphe de gueux, celui du couteau, de la lame qui sectionne, de la haine qui déchire.

Erostrate a une vaste descendance : ils errent, papillons autour du rêve occidental. Détruire avant que d’être brûlés.

L’Occident est venu d'une lente élaboration et ses valeurs ne vont pas d'elles-mêmes. La tâche est immense : il faut retrouver les sources du rêve éveillé qui a fait sa grandeur. Leur redonner la force de conviction qui, il y a quelques temps encore, a changé le monde.

Jusqu’où iront-ils ?

 

La Tour Eiffel vaudrait 500 milliards d’euros. Trois fois plus que le Colisée. En Allemagne, pas grand-chose ne vaut le déplacement. Peut-être « dans une foire à tout »… Il faudra bien trouver de toute façon. Les dettes sont un boulet. Comment penser à une reprise forte et vigoureuse si les dettes publiques continuent à entraver la marche en avant des nations ? Les Etats ne seront -ils pas tentés d’aller trop loin ? Il est si facile de vendre son âme au plus offrant.

 

On oublie trop la puissance des reprises économiques des pays qui ont réussi à se débarrasser de leurs dettes ! Qu’il est ridicule ce pleur versé sur les choses et les habitudes du passé ! Quand le présent et l’avenir sont au prix du renoncement à quelques valeurs dédorées des temps anciens, doit-on hésiter ? Ils disent qu’on est en risque de perdre son âme ? Quel sens pour cette proposition quand la misère rôde, quand le déclin est embusqué et quand gémissent même les peuples autrefois conquérants ?

 

Pourtant, ce fut vécu comme un scandale épouvantable et cela a éclaté comme toujours éclate un scandale. On ne s’y attend jamais. On ne voit rien venir. C’est alors que le scandale dévale dans votre vie. Et dans la vie des autres aussi. Rien ne pourra plus être comme avant, la vie ne sera plus comme avant. La vie de beaucoup, beaucoup, de gens.

 

En Italie, ou ailleurs, (pas en France, on va voir pourquoi), pendant un instant, un Premier Ministre se laissait aller à d’étranges rêveries : un Médicis menotté qui se faisait raccompagner à la porte d’un palais souverain par quelques lansquenets. Un financier qui grillait sur une Grand-Place à la grande joie de la populace, laquelle se plait d’autant plus joyeusement à ces parties de barbecue qu’elles signifient moins de dettes mais aussi et surtout moins d’impôts pour demain

La rêverie s’interrompit ! Le Premier Ministre devina qu’un petit groupe à l’allure décidée dévalait les couloirs. Brutalement, sans huissier pour l’annoncer, la porte du bureau du Premier Ministre s’ouvrit laissant trois hauts fonctionnaires déferler au beau milieu de la pièce.

 

Parmi, les trois, le Directeur du Cabinet du Premier Ministre se dirigea vers son patron. Il était rouge et suant comme s’il avait fait trop de sport . Il murmura à voix très basse, comme s’il ne fallait pas que son message s’ébruite ou comme s’il avait honte des propos qu’il allait tenir.

« Les Français … ».

 « Les Français ? » interrompît le Premier Ministre, interloqué. Puis, d’une voix forte et ferme, il répéta « Quoi donc …les Français ? ».

« Monsieur le Premier Ministre, les Français ont vendu la Joconde ! »

 

Ce n’était plus un murmure, c’était comme une plainte qui montait le long des lambris du bureau du Premier Ministre, vers les amours en stuc qui voletaient au plafond, vers Vénus qui n’en finissait pas de sortir de l’onde, vers ces flots sublimes d’où les Grecs avaient fait surgir le monde…Le décorum donnait un relief tragique aux accents du Directeur de Cabinet du Premier Ministre.

 

Comme assommé et ne sachant que croire, le Premier ministre lança: « La Joconde ! Mais ils n’ont pas le droit de vendre la Joconde, elle n’est pas à eux ». Il se reprit « Je veux dire que c’est contraire à leur Constitution… ». 

 

Le Directeur des musées nationaux italiens qui accompagnait le Directeur de Cabinet, osa quelques mots. « Je tiens cette information du Conservateur du Musée du Louvre qui est un ami. Il me l’a passée ce matin même. C’est top secret a-t-il dit ! »

 

Le Premier Ministre regardait le Directeur des Musées sans le voir, puis pensivement, laissa tomber : « Qu’est-ce qui leur a pris, aux Français ? »…

 

Le Directeur de Cabinet lança comme une estocade : « 20% de la dette est apurée d’un seul coup. On vient d’apprendre que d’autres ventes ont eu lieu, nous n’en connaissons pas les détails, elles couvriraient 20 ans d’échéance…

« Presque la moitié de leur dette souveraine ? Ils retombent à 40% du PNB ? » balbutia le premier ministre.

Le monde se mit à trembler quand on apprit que la France venait aussi de vendre  la Vénus de Milo et la Victoire de Samothrace à un consortium de financiers dirigés par Bill Gate : Elon Musk, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos et quelques autres, dont Bernard Arnaud ( à titre personnel).

 

 


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