Mickalene Thomas
Galerie Nathalie Obadia
91, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Entre passion et légèreté.
Je n’ai fait qu’entrevoir l’œuvre de cette artiste américaine découverte par hasard à l’occasion d’une de mes promenades de paysan de Paris. Passant devant la Galerie de Nathalie Obadia, un tableau, tout au fond de la galerie m’arrête et me fait peser le pour et le contre d’entrer dans cette galerie apparemment nouvelle dans le quartier. Le « pour » l’emporte et me conduit au plein de centre d’un grand espace dédié à une artiste : Mickalene Thomas. Aimablement renseigné, je comprends que l’artiste américaine et « coloured » (je ne sais plus très bien comment on doit dire en français) est une grande femme : 1m95…
Je n’en dirais pas plus et n’ai pas cherché à en savoir plus, ma doctrine demeure inchangée : c’est l’œuvre qui fait l’artiste. Si l’œuvre est ratée, il n’est pas besoin de parler de l’artiste, si l’œuvre est réussie, mieux vaut parler de l’œuvre.
Donc parlons de l’œuvre de Mickalene. Malheureusement, je n’en ai aperçu qu’une part vraiment réduite. Les toiles présentées par la Galerie Nathalie Obadia sont d’une série très homogène : en fait, il s’agit de collages complexes où un travail de peinture est amplifié par des collages de photos, où, à une mise en page remarquablement équilibrée et rigoureuse viennent s’ajouter des sortes de micro-illuminations. Celles-ci atténuent une forme de sévérité qu’un emploi parfaitement maîtrisé de la couleur ne suffit pas à égayer.
Egayer, en vérité, c’est peut-être le mot qui convient. Les micro-illuminations évoquées plus haut pourraient passer pour une sorte de touche kitsch. Elles ont surtout un mérite, celle d’introduire justement une gaieté surprenante. Toutes les œuvres exposées sont gratifiées de ces points de lumière qui n’ont pas, a priori de rapport avec le sujet de l’œuvre si ce n’est qu’ils lui apportent, la légèreté sans laquelle la gaité ne se conçoit pas.
L’œuvre de Mickalene Thomas n’est pourtant pas portée à la légèreté et à la futilité ! Elle est très forte et très riche.
Georgia O’Keeffe
Musée Pompidou
Il faut aller passer quelques temps avec Georgia O’keefe. C’est ce que tout le monde dit. N’est-elle pas une artiste essentielle des commencements de la peinture américaine moderne. Elle aurait été en avance sur des nombreux plans, à commencer celui d’avoir été une des rares peintres (peintresses ?) femme.
Donc, une peintre, qui œuvre dès l’orée du XXème siècle et qui marque son temps. C’est rare, d’autant plus rare que même parmi les hommes, il n’y avait pas tant de peintres que ça en Amérique (c’était bien avant que l’Amérique triomphante, n’écrabouillât la pourtant belle école de Paris).
Il faut aller voir les œuvres de Georgia O’Keefe. Beaucoup de couleurs, beaucoup de fleurs avec beaucoup de pistils, en fait beaucoup de fleurs vues dans leur intérieur qui, fait furieusement penser à la femme sous cette sorte d’angle particulier.
Allez, disons les choses directement, je n’ai pas été très passionné.
Mais quand même, elle a vécu avec un des grands photographes du moment : Alfred Stieglitz
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