Soliloque sur l'Art, mars 2024

Jean Hélion, au MAM de Paris

Curieux artiste que Jean Hélion. Il ne peut pas laisser indifférent. Il a comme on dit souvent un style inimitable. On le reconnait à 100 mètres etc . Et pourtant que de virages à droite, que de retours en arrière, que de reniements dans ses enthousiasmes.

 

Actif avant la guerre de 40, exilé aux Etats-Unis après s’être courageusement échappé d’un camp de prisonnier, puis revenu en France, il aura épousé tous les courants de la peinture de son temps, sans en retenir vraiment un seul. Il aura été cubiste et abstrait dans la suite de Mondrian, puis il rompra avec les exigences sévères de son maître pour retourner vers la figuration la plus simple. On trouvera des accents de Léger et même, dans certaines compositions, de Chagall. Une partie de son œuvre devient une sorte d’ode et d’illustration de la vie Parisienne de tous les jours, transcendées en catégories simples et en figuration dans l’esprit de la ligne claire.

 

Il fera alors une peinture assez gaie, colorée mais dans le même temps complétement objectivée. Pas d’émotions: ses personnages auraient pu être des modèles en carton-pâte. Ce sont des motifs, des mécaniques placées dans un contexte parisien qui renvoie à des décors de théâtre, simplistes et rudimentaires.

 

Il aurait pu être membre actif de la « figuration narrative ». On dit qu’il s’en était approché. Il aurait pu aussi se rapproche de la « nouvelle objectivité »…

 

 

 

 

Art Aborigène, Australie, chez STÉPHANE JACOB

13 rue Chapon

75003 Paris - France

 

 

Je ne connais rien à l'art Aborigène. Je ne suis pas du tout passionné par l'art qu'on qualifie de "premier" après l'avoir catalogué "ethnique". Par principe, j'ai toujours évité les expositions présentant ce type d'expression artistique. 

"Appuyez vous sur les principes, ils finissent toujours par céder". 

Et voilà, c'est fait. En deux temps, il faut le reconnaitre. Le premier: à Crans-Montana lors de la visite de l'exceptionnelle exposition de l'art Aborigène qui est assurée et organisée par la Fondation Opale. Le deuxième, il y a quelques jours en tombant sur la vitrine de la galerie Stéphane Jacob. Dans cette vitrine de très beaux objets qui m'ont poussé à entrer et à en découvrir d'autres. Comme je n'y connais rien (voir plus haut), je me suis contenté de reprendre quelques mots de présentation sur le site de la galerie. 

Mon mot à moi, est qu'il faut vraiment visiter cette galerie.  

 

À cette occasion, plusieurs œuvres de la communauté des APY récemment mise à l’honneur dans l’exposition Songlines du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac sont présentées, aux côtés de pièces historiques d’artistes emblématiques du désert.

L'art aborigène contemporain, malgré sa dimension éminemment moderne, puise son inspiration dans ce souvenir toujours vivant de la création de l'Australie qu'on appelle le "Temps du Rêve" - ensemble de mythes partagés par tous les Aborigènes et évoquant l'apparition de Grands Ancêtres ("Esprits-éclairs", demi-dieux, animaux, voire plantes) sortis du magma originel pour façonner le continent à leur image, donner naissance aux tribus, instaurer lois et coutumes sociales et religieuses. Sur le point de disparaître, les grands ancêtres ont laissé aux différents clans le souvenir de leur rôle dans la Création de l'Australie : charge à elles de le célébrer et de le ressusciter lors de cérémonies rituelles, transposées sous diverses formes artistiques depuis 1971. Le parcours de cette exposition vous emmène sur les chemins labyrinthiques de ces métamorphoses, qui sollicitent notre imaginaire sur les traces du serpent arc-en-ciel.


 Comprendre le Métavers en 20 questions

 

 

 

 

Il vous suffira de tendre la main, vers les librairies du net,

Babelio, Amazon, Fnac, books.google, BOD librairie et l'éditeur: Arnaud Franel Editions

 

 

 

Quelques ouvrages de Pascal Ordonneau

Panthéon au Carré est disponible aux éditions de la Route de la Soie.

Promotion est disponible chez Numeriklivre et dans toutes les librairies "digitales"

Au Pays de l'Eau et des Dieux est disponible chez Jacques Flament Editeur ainsi que

La Désillusion, le retour de l'Empire allemand, le Bunker et "Survivre dans un monde de Cons".

"La bataille mondiale des matières premières", "le crédit à moyen et long terme" et "Les multinationales contre les Etats" sont épuisés. 

En collaboration: Institut de l'Iconomie

S'inscrire 

 chaque semaine "La" newsletter (tous les lundis)

et "Humeur" (tous les jeudis)

 

Il vous suffit de transmettre vos coordonnées "Mel" à l'adresse suivante

pordonneau@gmail.com