Au hasard des promenades
J’aime bien cette mode des protections de chantiers sous forme d’œuvres d’art et de communication publicitaires, lorsque l’un et l’autre sont faits avec goût et élégance. J’aime bien aussi, l’animation des murs aveugles qu’on recouvre d’une scène ou d’un jardin imaginaire. Il en est de très frappants de gigantisme et d’autres qui, demeurés à une taille humaine donnent à voir des paysages oniriques en trompe-l’œil ou des promenades de charme.
Je me souviens avoir photographié tout au long des rues de la Butte aux Cailles, des dessins, des peintures, et des fresques gaies souvent ou simplement porteuses de critique sociale ou de contes modernes pour enfants d’aujourd’hui.
Un mot pour qu’il n’y ait pas de confusion : le street art ne doit pas être confondu avec le graffiti tel qu’on le voit plaqué sur des rames de métro, sur des immeubles, n’importe où en définitive sous forme de lettres colorées. Ce ne sont que des salissures dont la forme et le fond n’ont pas bougé depuis 50 ans, sous-produit d’une technologie : celle de la bombe de couleur et de la bombe acrylique. De même malgré tout le bien qu’on peut en penser, le street art façon Ernest Pignon Ernest est en vérité plus proche de l’art dans la rue. Ses grands dessins, très classiques dans leur style, sont en fait, posés dans les rues… et déplacées quand il leur trouve un emplacement plus intéressant.
Je montre dans un dossier spécial quelques exemples de ces œuvres souvent très éphémères. Les unes viennent d’un hôtel en cours de reconstruction du côté du cimetière Montmartre ; d’autres viennent des murs d’un marché situé à deux pas du jardin des Batignolles, rue Brochant. Et puis, il y a toutes celles qui n’appartiennent qu’à un mur.
Ne cherchez pas à retrouver ces images. Quelques-unes subsisteront, d’autres seront « nettoyées » : elles ne tiennent pas le mur et se désagrègent. Je les livre telles que je les ai photographiées. Sans rectifications. Avec parfois des graffitis qui se sont surajoutés, avec des mots rajoutés par des passants ou des grapheurs « concurrents ».
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