Six centième Pensée
L'action serait ce qui conduit à aller voir, de près, ce qu'on a vu et qui n'existait pas...
****************
Cinq cent quatre vingt-dix neuvième Pensée
Le sage s’attristait parfois
« Être vieux ? »
« Ce serait ne plus être surpris ? »
Cinq cent quatre vingt-dix huitième Pensée
De bonnes réponses à de mauvaises questions ?
****************
Cinq cent quatre vingt-dix septième Pensée
Vous me dites vieux, s’écria le sage : « Mais le feu qu’on allume, dans les cendres d’un vieux brasier, donne des flammes, si jeunes et si vives ».
Cinq cent quatre vingt-seizième Pensée
A son disciple impatient :
« Quelle place pour l'urgence face à l’éternité ? »
****************
Cinq cent quatre vingt-quinzième Pensée
Si on pense qu’il n’y a pas de mouvement sans déséquilibre initial, les mots qui déséquilibrent la pensée sont à l’origine de son mouvement. L’autre idée serait que les mots, ne sont justement « que » déséquilibres et qu’il est dans leur nature de faire avancer l’esprit.
Cinq cent quatre vingt-quatorzième Pensée
A haute voix, le sage laissa tomber : « Je voudrais bien savoir ce qu'il y a de naturel dans la nature et ce qu'il y a d'humain dans l'homme ».
« La nature tire ses lois de l’homme et ce dernier doit suivre les lois de la nature ? »
****************
Cinq cent quatre vingt-treizième Pensée
Un conseil du Pseudo : Laissez partir votre esprit en avant, il reviendra joyeusement rapporter ce qu’il aura trouvé, comme le chien qui aspire à gambader et précède son maître.
****************
Cinq cent quatre vingt-douzième Pensée
Le pseudo expliqua un jour une question très difficile : « Là où il n’y a pas de présence, y-a-t-il de l’absence ? » Il avait esquissé une réponse simple : « En fait, là où il n’y a pas de présence, il n’y a rien. Pas même du vide ».
****************
Cinq cent quatre vingt-onzième Pensée
Le maître disait qu’on ne peut pas reproduire la nature : emportée dans le flot du temps, elle est insaisissable. C’est pourquoi les artistes sont tous des menteurs.
Cinq cent quatre vingt-dixième Pensée
Le Pseudo riait de la passion épistolaire d’un de ses disciples : l’amour au risque des pâtés et des fautes d’orthographes.
****************
Cinq cent quatre vingt-neuvième Pensée
Les mots hésitent parfois au seuil du son. Leur sens serait alors au risque de leur musique. Entre l'ancre, solide et immobile et l'encre, qui coule et trace, le dire qui ne se trompe pourtant pas.
****************
Cinq cent quatre vingt-huitième Pensée
« Le vrai courage était de ne pas s'accepter comme ce que nous sommes, mais de construire ce que nous voudrions être ».
Méditant cette pensée, le Pseudo, rêva de la différence entre le singe dégringolé de son arbre et l'homme qui peine à monter au plus haut.
****************
Cinq cent quatre vingt-septième Pensée
Laeu Tso, aimait jeter des mots devant lui, puis les rassembler et découvrir alors la phrase qui lui était donnée.
****************
Cinq cent quatre vingt-sixième Pensée
Un disciple s’affligeait du sort réservé à un sage italien. Le Pseudo pensif lâcha : Savonarole grillant se disait qu'il avait soulevé une question brûlante.
****************
Cinq cent quatre vingt-cinqième Pensée
Le sage était plongé dans la plus profonde des méditations : Peut-on dire que cette proposition est vraie : toute phrase dont on inverse les termes et qui demeure lisible est fausse.
****************
Cinq cent quatre vingt-quatrième Pensée
Écrivant on ne s'est pas délivré mais, au contraire, livré.
****************
Cinq cent quatre vingt-troisième Pensée
Des disciples s’amusaient de ces bouts de papier qu’on nomme billets de banque. « Comment, dirent-ils à leur maître, peut-on penser qu’ils ont de la valeur ? »
Le Pseudo leur répondit : « Les billets de banque, c’est comme les amis, un acte de foi ».
****************
Cinq cent quatre vingt-deuxième Pensée
Le Sage demeurait bien seul face à sa question carrollienne : "peut-on dire qu'existe le contraire d'une chose qui n'existe pas ?"
****************
Cinq cent quatre vingt-unième Pensée
A ses disciples, le Pseudo recommandait de gâcher l'écriture comme on gâche le plâtre
****************
Cinq cent quatre vingtième Pensée
Si on veut penser l’innocence, il faut se garder de se sentir coupable.
****************
Cinq cent soixante-dix-neuvième Pensée
Le soir, en été, Laeu Tso aimait regarder les étoiles et aussitôt, bizarrement, lui venaient des pensées rêveuses : « y-a-t-il des lieux où naissent les langages, comme il existe dans l'espace des essaims d'étoiles d'où émergent les galaxies, et sur terre, des lieux inspirés d'où viennent les génies? »
****************
Cinq cent soixante-dix-huitième Pensée
Le Pseudo parfois prêchait :
« Les dieux sont incommensurables et les temples,
fussent-ils minuscules,
fussent-ils misérables,
en sont toujours emplis ».
****************
Cinq cent soixante-dix-septième Pensée
Un disciple qui avait beaucoup voyagé lui chantait la beauté de certaines villes.
Le Maître haussa les épaules : « Le haut niveau esthétique d'un pays en dit plus long sur ses chutes à venir que sur ses accomplissements ».
*****************
Cinq cent soixante-seizième Pensée
Parler sans y croire est-ce parler pour ne rien dire ?
Il vous suffira de tendre la main, vers les librairies du net,
Babelio, Amazon, Fnac, books.google, BOD librairie et l'éditeur: Arnaud Franel Editions
Panthéon au Carré est disponible aux éditions de la Route de la Soie.
Promotion est disponible chez Numeriklivre et dans toutes les librairies "digitales"
Au Pays de l'Eau et des Dieux est disponible chez Jacques Flament Editeur ainsi que
La Désillusion, le retour de l'Empire allemand, le Bunker et "Survivre dans un monde de Cons".
"La bataille mondiale des matières premières", "le crédit à moyen et long terme" et "Les multinationales contre les Etats" sont épuisés.
S'inscrire
chaque semaine "La" newsletter (tous les lundis)
et "Humeur" (tous les jeudis)
Il vous suffit de transmettre vos coordonnées "Mel" à l'adresse suivante
pordonneau@gmail.com