Trois cent cinquantième pensée
Le Pseudo s'inquiétait de l'esclavage des mots et de leur exploitation par le sens.
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Trois cent quarante-neuvième pensée
Le pseudo a dit: « le réseau, toile de l'araignée ou filet à papillon? »
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Trois cent quarante-huitième pensée
Le sens est le fruit du langage et les mots, le fumier, qui les fait s'épanouir.
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Trois cent quarante-septième pensée
Un disciple dit : « Maître, rêvons à un monde où la bonté sera publique et le cœur mis à nu ». Le sage répondit « Ce monde serait un cauchemar, je lui préfère un monde où les méchants se dévoilent »
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Trois cent quarante-sixième pensée
L'esprit n'a pas de corps, la pensée n'a pas de lieu, les rêves se jouent du temps.
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Trois cent quarante-cinquième pensée
Pour trouver l’Homme, il n’est pas besoin d’aller plus loin que l’enfer.
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Trois cent quarante-quatrième pensée
Celui qui, en toi, ne cesse de parler, ne lui coupe pas la parole.
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Trois cent quarante-troisième pensée
La beauté n’a rien à dire
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Trois cent quarante-deuxième pensée
Il est risible celui qui rit de lui-même
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Trois cent quarantième et unième pensée
L’homme est une fourmilière un peu plus compliquée
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Trois cent quarantième pensée
Celui qui s'en va n'est plus là. Celui qui s'en vient va l'être.
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Trois cent trente-neuvième pensée
Ce n’est pas parce que tu te tais que tu es beau.
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Trois cent-trente huitième pensée
Le Diamant émerge de la violence pure. L’enfer ?
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Trois cent-trente septième pensée
La pureté de l’œuvre ne dit rien sur la pureté du cœur.
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Trois cent-trente sixième pensée
Si l’Homme peut avoir un cœur de pierre, quel cœur pour les pierres ?
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Trois cent-trente cinquième pensée
Interroge la lumière, elle te révèlera sa part d’ombre
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Trois cent-trente sixième pensée
Les animaux vivent prisonniers de la nature
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Trois cent-trente cinquième pensée
L’homme est le seul animal vivant en liberté.
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Trois cent-trente quatrième pensée
Tu ne parles pas? Tes cils sont bavards comme des pies.
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Trois cent-trente troisième pensée.
Crains les vieux qui ont une démarche de jeunes! Crains plus encore les jeunes qui marchent comme des vieux!
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Trois cent-trente deuxième pensée.
Ils disent : que c'est beau! Ils devraient dire nous sommes beau!
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Trois cent-trente et unième pensée.
Ce que tu vois n'est qu'en toi.
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Trois cent-trentième pensée.
Notre peau, première frontière. Nos mots, une autre frontière
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Trois cent-vingt neuvième pensée.
Les ongles sont crochus et non les atomes.
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Trois cent-vingt huitième pensée.
Le moi est adorable: que serai-je sans lui ?
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Trois cent-vingt septième pensée.
Ce qu'on voit "beau" ne serait que ce qui nous parle le mieux de nous-mêmes
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Trois cent-vingt sixième pensée.
Laeu Tso a dit : « Pourquoi tant s'intéresser à la mort qu'on ne peut pas éviter plutôt qu’à la naissance dont on aurait pu se passer ? »
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Trois cent soixante quinzième pensée
On te vole tes pensées ? N’y pense pas !
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Trois cent soixante quartorzième pensée
Le rouge doit circuler sans cesse : pourquoi, le rouge, est-il le signe de l’arrêt ?
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Trois cent soixante treizième pensée
Celui qui part au loin ne trouve, au bout du chemin, que lui-même.
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Trois cent soixante douzième pensée
Méfie-toi du Chinois au pinceau. Quand il écrit il fait des dessins.
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Trois cent soixante et onzième pensée
Avance les yeux bandés, rien de futile ne viendra alors te distraire sur ta route.
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Trois cent soixante dixième pensée
Un disciple interrogea le Sage « le nombre des histoires que nous pouvons inventer n’est-il pas presque infini si on songe à toutes les combinaisons que les mots nous offrent ? »
Le Sage répondit « il y a autant d’histoires à raconter que l’arc-en-ciel a de couleurs ».
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Trois cent soixante neuvième pensée
Le boutefeu cultive l’amadou
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Trois cent soixante huitième pensée
Les jeux sont des sociétés en modèle-réduit
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Trois cent soixante septième pensée
Reste tout près de la musique de ton village, elle porte en elle toutes les symphonies du monde
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Trois cent soixante sixième pensée
Crains l’enthousiasme, tu ne sais jamais où les Dieux peuvent te conduire
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Trois cent soixante cinquième pensée
Ambiguïté des pensées, leur loi de respiration
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Trois cent soixante quatrième pensée
Il ne faut pas vivre pour écrire, il faut écrire pour vivre!
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Trois cent soixante troisième pensée
Ce que touche le grand artiste est du grand art, mais on ne fait pas de l’art en touchant le grand artiste.
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Trois cent soixante deuxième pensée
« Méfie-toi des bonnes fréquentations »
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Trois cent soixante et unième pensée
« Le pire pour un esprit visionnaire, recouvrer la vue »
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Trois cent soixantième pensée
«Moins fatigante l'idée, disait le Pseudo, plus reposé le penseur qui peut ainsi vaquer à d'autres occupations"
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Trois cent cinquante neuvième pensée
« Le choc des idées, n’est pas un jeu d’enfants fait de billes qui tintent ; ni un jeu d’adultes où des boules d’acier tirent et pointent. C’est un mouvement aérien quand l’air hésite entre zéphyr et ouragan ».
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Trois cent cinquante huitième pensée
Sur une planète qui se réchauffe, les guerres froides se liquéfient en populaces qui s’agitent.
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Trois cent cinquante septième pensée
Laisser advenir, ce n'est pas venir à laisser.
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Trois cent cinquante sixième pensée
Avant de te jeter dans le vide, il faut que tu battes des bras, à force il te viendra des ailes.
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Trois cent cinquante cinquième pensée
Un passe-temps est un moyen de ramener l'avenir à sa juste dimension.
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Trois cent cinquante quatrième pensée
Le Pseudo avait décidé de remettre à sa place un disciple qui ne cessait de penser au lendemain. Il fit placarder ce libelle « à l'avenir, prière de ne plus penser à ce qui n'est pas encore ! »
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Trois cent cinquante troisième pensée
On ne disparait pas dans les univers glaciaires, on est mis au frigo. Et ça dure autant que le froid dure.
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Trois cent cinquante deuxième pensée
L'homme que tu es, il est en toi; creuse!
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Trois cent cinquante et unième pensée
Le Pseudo a dit: "Ne laisse pas ton corps flotter comme une âme, tu ne laisserais pas ton âme ramper sous le poids d'un corps"
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