Les flamands commencent par interdire aux non flamingants d’acheter des maisons ou des appartements, puis il leur interdiront d’en assurer l’entretien par les non flamingants propriétaires, puis ils les expulseront, ou les obligeront à vivre dans des lieux protégés contre tous les dangers de la non flamingantitude…..
*****************************
Liban et Belgique, Irlande du Nord, bombarder son voisin de palier, anathémiser son colocataire, haïr les rejetons de son marchand de journaux.
Mais le premier pays est un chaudron au milieu d'une fournaise.
Les autres, au beau milieu "de la pax europeana"
*****************************
La haine est une maladie à incubation très lente, et souterraine. Elle peut surgir imprévisible en explosions, qui se propagent en véritables vagues épidémiques
*****************************
La haine en goutte à goutte.
****************************
Les gens malheureux tiennent beaucoup à ce que les autres aient aussi des histoires.
***************************
Pour faire naître l'envie de tuer: créer un sentiment d'impuissance.
**************************
Mieux vaut expirer la crainte
**************************
Axe des abscisses: la nature, tuer-reproduire.
Axe des ordonnées: la culture, aimer, haïr
**************************
Le sentiment de plénitude..... formule positive pour l'état de vacuité?
**************************
Invitation à dîner dans un restaurant illustre, carte somptueuse, vins fameux, service raffiné, vermeil et argent, cristaux et porcelaine.
Il vérifie l'addition, lentement, suspicieusement.
*************************
Il faut savoir partager les désagréments et se réserver les choses agréables.
************************
Peut-on désirer l'échec de son voisin? Pourquoi pas, sa mort? Réponse: oui.
************************
S'il y a une noblesse des sentiments, elle ne réside pas dans la continence des mauvais. Ceux-ci sont là, naturels, paradant comme si le champ mental humain, individuel et collectif, leur était réservé. Aller contre ces sentiments "naturels", ces pensées "instinctives" est un effort de tous les instants: une sorte de construction, menacée sans cesse, sapée tout le temps, contournée par traîtrise.
Elle n'est pas du tout naturelle, tout autant que l'exercice de la volonté. Mais aussi, elle peut être ce que j'appelle de l'élégance, et ....voir ce que j'en pense, de l'élégance!!!!
********************
La blessure est très profonde lorsque l'affront est fait à ses proches.
La souffrance décuple quand il est fait devant des proches.
********************
Le fin du fin de la désinvolture: obtenir l'acquiescement désolé de la victime.
********************
Le spectacle de ses propres fautes lui est profondément désagréable: il se promène, embêté, ennuyé de la bourde commise, et tourne autour de sa victime. Recherche de pardon, ou mieux d'absolution. Et puis, au fond, le spectacle de la malheureuse victime offensée finit par l'exaspérer. Il tourne et retourne dans sa tête l'idée naturelle de la disparition de la victime.
Mais pourquoi, diable! Est-elle là?
Il la découpe mentalement en petits morceaux, il voudrait la faire disparaître, la vaporiser. Les victimes sont une horreur, des anomalies, des blasphèmes même.
Elles ne devraient pas exister.
********************
Beaucoup trouvent la vieillesse moins désagréable s'ils ont le sentiment que les autres vieillissent aussi.
Surtout les jeunes!!!
********************
Une invention à creuser: le complexe de Quasimodo.
Ce serait le complexe de notre temps.
La femme, son génie, sa beauté, son corps incarnent de nos jours, le beau, le bon, le bien.
Les grecs étaient aussi dans cet état d'esprit.
Les hommes ont le droit de contempler, de loin, de toutes façons, ils n'atteindront jamais cet idéal d'un millimètre.
Ils peuvent en rêver, comme Quasimodo, désespérément.
En mourir aussi.
Plus généralement, en être obsédé: aspirer à être l'élu d'Esmeralda, prétendre l'impressionner, attirer son regard. L'assentiment d'Esmeralda, c'est l'adoubement kiplingien: tu es enfin un homme mon fils.
Avec une différence de taille: c'est une femme qui décerne le brevet. C'est aussi l'origine de ce besoin de tuer, violer, profaner la femme. Rage de ne pouvoir atteindre l'image sans cesse offerte d'Esmeralda, et pourtant hors d'atteinte.
*******************
Il ne faut jamais donner: on se met en risque d'ingratitude.
*******************
Donner c'est enclencher un processus de dévalorisation du bien, du service que l'on offre.
********************
Ce qu’on entend souvent pensé trop haut : S’il peut me donner cette chose, ce service, ce sentiment c'est qu'il n'en a pas besoin, il l’a en trop, ça ne lui importe pas!
********************
Pour être généreux, il faut avoir le cuir dur : le cœur et l’âme insensibles à l’ingratitude.
C’est pourquoi la générosité est la marque des cyniques et des hommes d’affaires.
********************
Quant aux saints ? Ceux-là n’ont pas de cuir du tout et sont à la merci des méchants !
Alors…Autant choisir la générosité comme cause première de la souffrance purificatrice !
********************
Etre flamand aujourd’hui, jeter par-dessus bord les Wallons. Etre catalan et basque aujourd’hui, jeter les espagnols par-dessus bord. Etre piémontais aujourd’hui, jeter les siciliens et les napolitains par-dessus bord.Etre vieux aujourd’hui, jeter par-dessus bord les jeunes…
Et ainsi de suite, quand on est bien au chaud et qu’il n’y a plus rien à craindre du vaste monde, on aime bien se pelotonner et se réserver le meilleur de la gamelle.
********************
Il vous suffira de tendre la main, vers les librairies du net,
Babelio, Amazon, Fnac, books.google, BOD librairie et l'éditeur: Arnaud Franel Editions
Panthéon au Carré est disponible aux éditions de la Route de la Soie.
Promotion est disponible chez Numeriklivre et dans toutes les librairies "digitales"
Au Pays de l'Eau et des Dieux est disponible chez Jacques Flament Editeur ainsi que
La Désillusion, le retour de l'Empire allemand, le Bunker et "Survivre dans un monde de Cons".
"La bataille mondiale des matières premières", "le crédit à moyen et long terme" et "Les multinationales contre les Etats" sont épuisés.
S'inscrire
chaque semaine "La" newsletter (tous les lundis)
et "Humeur" (tous les jeudis)
Il vous suffit de transmettre vos coordonnées "Mel" à l'adresse suivante
pordonneau@gmail.com