FATA MORGANA éditeur
11. Certes, les impressionnistes avant lui avaient posé leur chevalet au bord de rivières, de prairies où la lumière descend comme une rosée, mais leur monde ressemble à un éternel dimanche, alors que la photographie permet de montrer les jours ouvrables.
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18. Je marchais toute la journée l’esprit tendu, cherchant dans les rues à prendre sur le vif des photos comme des flagrants délits. J’avais surtout le désir de saisir dans une seule image l’essentiel d’une scène qui surgissait.
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21. C’est pour chacun de nous, en partant de notre œil que commence l’espace qui va s’élargissant jusqu’à l’infini, espace présent qui nous frappe avec plus ou moins d’intensité et qui va immédiatement s’enfermer dans nos souvenirs et s’y modifier.
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21. Nous jouons avec des choses qui disparaissent, et, quand elles ont disparu, il est impossible de les faire revivre. On ne retouche pas son sujet ;
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21. Dans un reportage photographique on vient compter les coups, un peu comme un arbitre et fatalement on arrive comme un intrus.
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23. Le sujet ne consiste pas à collecter des faits, car les faits en eux-mêmes n’offrent guère d’intérêt. L’important c’est de choisir parmi eux ; de saisir le fait vrai par rapport à la réalité profonde.
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25. La photographie est pour moi la reconnaissance dans la réalité d’un rythme de surfaces, de lignes ou de valeurs ; l’œil découpe le sujet et l’appareil n’a qu’à faire son travail, qui est d’imprimer sur la pellicule la décision de l’œil. Une photo se voit dans sa totalité, en une seule fois comme un tableau ; la composition y est une coalition simultanée, la coordination organique d’éléments visuels.
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26. Notre œil doit constamment mesurer, évaluer. Nous modifions les perspectives par un léger fléchisse ment des genoux, nous amenons des coïncidences de lignes par un simple déplacement de la tête d’une fraction de millimètre…
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26. On compose presque en même temps que l’on presse Je déclic et en plaçant l’appareil plus ou moins loin du sujet, on dessine le détail. On le subordonne. Ou bien on est tyrannisé par lui.
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29. Je m’amuse toujours de l’idée que certaines personnes se font de la technique en photographie, et qui se traduit par un goût immodéré pour la netteté de l’image ; est-ce la passion du minutieux, du fignolé, ou espèrent-elles par ce trompe-l’œil serrer ainsi la réalité de plus près ?
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35. photographier, c’est retenir son souffle quand toutes nos facultés se conjuguent devant la réalité fuyante ; c’est alors que la capture de l’image est une grande joie physique et intellectuelle.
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35. photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, I’ œil et le cœur.
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39. Ainsi l’instant peut être le fruit d’une longue connaissance ou celui de la surprise.
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