Emile Michel Cioran 

in Essai réactionnaire     

Editeur :Fata morgana

La malchance d’être compris, la pire qui puisse s’abattre sur un auteur  p 11

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Seuls les esprits futiles, seuls les « irresponsables » croient agir librement, les autres au cœur d’une expérience essentielle, se soustraient rarement aux hantises de la nécessité ou de l’étoile. Les gouvernants sont des administrateurs de la Providence »    p 19

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Qu’est ce qu’une injustice de dieu à l’égard de l’homme ? y aurait-il… quelque législateur commun au-dessus de Dieu qui lui ait prescrit la manière dont il doit agir envers l’homme ? »  p 27

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Le trait commun des révolutions…. « la déception qu’elles suscitent chez tous ceux qui y ont cru »  p  54

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…. « le mal se retirerait-il de notre vie que nous végèterions dans cette perfection monotone du bien, qui, à en juger d’après la Genèse, excédait l’être même »      p 26

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Chaque doctrine contient en germe des possibilités infinies de désastre : l’esprit n’étant constructif que par inadvertance, la rencontre de l’homme et de l’idée comporte presque toujours une suite funeste. p 56

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Celui qui proclame la fin de la civilisation ou de l’intelligence le fait par rancune contre un avenir qui lui parait hostile et par vengeance contre l’histoire, infidèle qui ne daigne pas se conformer à l’idée qu’il s’en était formée   p 59

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De Maistre Joseph « il y a des choses qu’on détruit en les montrant »   p 38

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Les mauvaises causes exigent du talent ou du tempérament      p 23

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L’idée d’âge d’or, l’idée de paradis tout court poursuit également croyants et incroyants. Cependant, entre le paradis primordial des religions et celui final des utopies, il y a tout l’intervalle qui sépare un regret d’un espoir, un remords d’une illusion, une perfection atteinte d’une perfection inaccomplie   p 36

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Le désespoir de l’homme de gauche est de combattre au nom de principes qui lui interdisent le cynisme     p 39

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Tout semble admirable et tout est faux dans la vision utopique p 53

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