Ce sont les monuments de la Vienne artistique, les colonnes du temple. Gustav Klimt et Egon Schiele. La joie rayonnante d’un côté, la mort qui rôde de l’autre.
Les images que j’ai rassemblées ne donnent qu’une petite idée des collections qui sont présentées de musées en musées
Klimpt est vu et revu et rerevu. Dommage. Mais il est rayonnant. Et puis il est dans l’air du temps. Il est simple à comprendre comme une photo publicitaire. D’ailleurs, ses œuvres sont de plus en plus transformées en photos publicitaires à des degrés qui confinent à la folie et à la vulgarité. Bien sûr, Klimt est un homme de chair, homme du plaisir triomphant, du plaisir de la femme presque davantage que celui de l’homme. L’or est partout qui renvoie aux mosaïques byzantines, vers l’éternité des peintures gothiques. Peu importe que le monde ait des dimensions, qu’on peut y jouer de la perspective, Klimpt suit en ce sens les leçons des peintres français. Klimpt parvient à réaliser une synthèse extraordinairement riche entre les tendances les plus moderne, Monet, Gauguin, mais aussi avec les pré-rafaélites anglais.
Il faut se plonger dans ses couleurs, ses formes qui paraissent venir tout droit d’émaux et de vitraux, ses pavements qui renvoient aux grandes mosaïques romaines et byzantines. Il faut aussi lire l’intelligence des mises en page, la science consommée de la composition.
Alors on pourra s’éviter les émois orgasmiques sur lesquels les regardeurs contemporains sont un peu trop attirés. On pourra comprendre cette ode à l’humanité enchâssée dans des décors comme les joyaux le sont dans de précieux coffrets.
Klimpt, plaisir de vivre...
L’or est parti, s’il n’y en a jamais eu, restent les corps. Les corps eux-mêmes se décharnent. Restent la peau et les os. Et les yeux. Les yeux fous, hallucinés. Les yeux plantés au fond des orbites et qui sortent pour faire un travail de mort et de souffrance.
Il n’y a plus de couleur dans un monde rongé par la souffrance et la mort. Tout est gris, même les amours les plus tendres. Qu’est-ce qu’un amour tendre ? Cela n’existe pas. Toute tendresse est faiblesse et abolie sous le regard sinistre des yeux blancs ou noirs.
Les plans sont parfaits, les cadrages aussi et ici ou là, se trouvent de belles références à … Klimpt, le poète du bonheur et des moments dorés. Le trop célèbre baiser de Klimpt, est repris dans celui du « cardinal et de la nonne » et quand deux amants s’enlacements c’est dans une union folle où l’un et l’autre se raccrochent mutuellement face à une chute dans la douleur et la souffrance, emportés dans l’abime, absurdement.
Corps sombres, nudités implacables, danses de corps qui seront bientôt des squelettes. Schiele n’est pas un romantique comme on le lit parfois, c’est un tragique : il n’y a pas d’échappatoire, la mort attend et la souffrance n’aura pas de fin.
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