Une très belle Villa Toscane dit tout un monde et est elle-même un monde qui s'offre. On peut y entrer comme dans n'importe quelle maison. Y poser ses bagages pour une quinzaine, comme on le ferait dans un hôtel. On peut jeter ses livres, ses chemises d'été, ses habitudes, des manies, en provenance directe de la France. Aprés tout que lui doit-on à cette Villa? n'est-ce pas elle qui nous doit?
En Toscane, en Ombrie, je n'entre pas dans des maisons de location, mais dans des lieux que je désire enchantés. J'y viens pour cet enchantement Lorsque la Villa est exactement enchanteresse, un miracle se produit. J'y entre, comme on entre en religion, à pas comptés, savourant un dévoilement progressif, apprenant tout au long du séjour, comment marcher dans les couloirs, comment fermer les fenêtres lorsqu'il fait trop chaud, comment ménager les lueurs matinales et les violences caniculaires.
Les quelques photos qui suivent exprimeront mal tous ces sentiments si personnels, si intimes... mais, s'ils arrivaient à en dire un peu, ce serait formidable....
Pour les précéder, je livre à mes lecteurs un fragment d'une nouvelle, encore à achever... elles progressent ces nouvelles sur la Toscane et, parfois traduites en Italien, se sentent portées par une musique enchanteresse.
EVEIL...
(.... ) Elle ne fut plus un court moment que tensions de tous ses membres, de son ventre, de ses cuisses, de tout son corps poussé dans une cambrure discrètement douloureuse. Répétition, souvenir, appel ? Revenir ou aller ? Le vide, dans sa tête et dans son corps. Mais non ! Emplie encore et débordante, elle ne sentait aucun vide. Une attente, peut-être ? Nouvelle, à laisser éclore, encore toute fraîche et sans raison.
Lentement pour ne pas rompre, et le plaisir, et le bénéfice de ce retour au monde, elle relâcha son dos puis son cou et retrouva les formes molles et profondes du matelas sans âge. Les yeux fixés sur le mur en face de son lit, elle suivit, quelques instants, les alternances de lumière et d’ombre qui se formaient au gré des mouvements que la brise de la plaine imposait aux volets. Frôlée d’air frais venu aux fenêtres entre-ouvertes, délivrée de tous les draps, elle était maintenant à l’orée de la conscience des choses du monde, de l’autre monde, celui du dehors de la chambre, de l’ailleurs du sommeil....
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