Karolina Orzeleck

Galerie Sabine Bayasli (dommage, l’exposition et terminée. Il faudra être patient pour la prochaine).

Depuis plus d’une décennie, la peinture subit une nouvelle révolution ! ou plus exactement, si on veut prendre le mot « révolution » dans son sens original, elle est en passe de retourner aux origines : la représentation, le réalisme.

Le travail de Karolia Orzeleck illustre à merveille ces nouvelles tendances en y ajoutant une référence exaltée à l’impressionnisme. Car comment interpréter des visions quasi photographiques du monde et leur immersion dans un univers de couleurs vives, crues, parfois violentes.

On ne parle pas ici des couleurs criardes et agressives des Cobra, ni de celles qu’on a remarqué dans le travail de Cahn. Rien à voir non plus avec Hockney même si la préoccupation du quotidien est constamment présente.

On doit se souvenir de ces grandes déclarations d’autrefois quand la peinture était en train de se réinventer, quand les artistes annonçaient l’arrivée des ombres mauves, des soleils rouges et des cours d’eau bleu pétrole. Karolina Orzeleck a compris la leçon et ose colorer la nature. Elle ose des combinaisons extravagantes, des sols conjuguant des violets et bleus vifs, des ciels verts, des arbres multicolores.

Les mises en page privilégient des plans photographiques, en contre-plongée ou non, des vues surexposées, ou fragmentaires, des scènes de tous les jours, qui jouent de toutes les couleurs.

A suivre de prés.