Florence Séchaud, au risque de la matière

 

Je l’ai déjà raconté, mais j’ai plaisir ici à me répéter : j’aime me promener dans Paris, j’aime regarder les façades des immeubles et les devantures des boutiques. Parfois, par bonheur je passe devant une devanture qui m’accroche. Une procédure alors se met en place, inconsciemment, je passe, regarde distraitement, et soudain, quelque chose me dit, qu’il ne faut pas passer, il faut au contraire, prendre son temps et regarder, attentivement cette fois-ci. Alors, je fais marche arrière, littéralement et je regarde à nouveau. C’est ainsi, qu’il m’est arrivé de « trouver » des images, des peintures, des sculptures qui m’ont plu et dont je fais ensuite le compte rendu sur mon site.

 

C’est exactement ce qui s’est passé en tout début février 2025, rue la Bruyère, au numéro 44. Ici, curieusement, pas de boutique, pas de galerie, mais une devanture, simplement et, dans la devanture, des sculptures. Telles qu’elles sont posées, en ligne, sur deux niveaux d’étagères.

 

Ce sont surtout des représentations féminines nues en diverses poses, naturelles, les unes couchées, les autres assises, étendues, ou renfermées sur elles-mêmes. Parfait travail d’atelier où l’artiste, confrontée à un modèle oublie toute imagination ou toute rêverie pour se trouver en face de la pure nudité et se trouve confronté à la vérité de son expression.

 

Florence Séchaud, insiste beaucoup sur ce rapport au modèle, si ce que cela contient d’exigence dans la représentation, dans la vérité de cette dernière, dans le fait que l’erreur d’interprétation, l’insuffisance dans la construction de l’œuvre se payent très vite.

 

Plus encore que cette obligation née du rapport entre le modèle et l’artiste, j’ai été frappé par ce que j’ai résumé en parlant du risque de la matière. Le modèle est une chose, la matière dont l’artiste va user pour le représenter en est une autre. Les sculptures de Florence Séchaud appartiennent à ces œuvres qui s’extraient de la terre informe mais ne la quittent pas. Il est des sculpteurs qui ne veulent pas faire oublier d’où viennent les formes qu’ils font émerger de rien, de la matière, qu’elle soit naturelle ou non. Et leurs œuvres prennent cet aspect à la fois inachevé et brutal.

 

Parmi elles, certaines semblent avoir été créées contre la matière initiale, d’autres expriment toute la force et la violence de l’émergence des formes à partir de cette matière.

 

 

C’est en vérité un beau travail qu’on peut voir à l’Atelier de l’artiste.

 Comprendre les Non Fungible Tokens (NFT) en 20 questions

 

 

 

 

Il vous suffira de tendre la main, vers les librairies du net,

Babelio, Amazon, Fnac, books.google, BOD librairie et l'éditeur: Arnaud Franel Editions

 

 

 

Quelques ouvrages de Pascal Ordonneau

Panthéon au Carré est disponible aux éditions de la Route de la Soie.

Promotion est disponible chez Numeriklivre et dans toutes les librairies "digitales"

Au Pays de l'Eau et des Dieux est disponible chez Jacques Flament Editeur ainsi que

La Désillusion, le retour de l'Empire allemand, le Bunker et "Survivre dans un monde de Cons".

"La bataille mondiale des matières premières", "le crédit à moyen et long terme" et "Les multinationales contre les Etats" sont épuisés. 

En collaboration: Institut de l'Iconomie

S'inscrire 

 chaque semaine "La" newsletter (tous les lundis)

et "Humeur" (tous les jeudis)

 

Il vous suffit de transmettre vos coordonnées "Mel" à l'adresse suivante

pordonneau@gmail.com