Des idées, des pensées au fur et à mesure que le temps se déroule, que les lectures s'accumulent et que les discussions, débats, visites les ajoutent les unes aux autres. C'est en vrac. Cela tourne autour de tout et n'importe quoi. Les Sept paroles du Christ. Les réflexions stupides de Kandinsky.... vous verrez bien! Si vous suivez le lien qui y conduit...
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Une Amie (jeudi, 08 novembre 2012 14:52)
Il s'agit une nouvelle fois du passage de l'Abîme à la Métamorphose. Mais à mon sens, pour cela, il convient de passer du soliloque à l'échange avec l'autre. La parole nait dans l'intersubjectivité. J'ai besoin du regard de l'autre pour savoir que je suis vivant.
On peut soliloquer dans la solitude, s'adresser à soi-même, mais la parole a toujours besoin d'un autre pour exister. Chez l'homme, contrairement à l'animal, parler et être sont indissociables. C'est la parole qui crée l'humain, elle nous permet de faire communiquer notre monde intérieur, qui n'est pas le vide, mais le trop plein, avec l'extérieur.
Ce ne sont pas des "pierres", mais l'altérité qui permet de passer d'une rive à l'autre du fleuve, même et surtout s'il est menaçant.
Dans Les Métamorphoses d'Ovide, Narcisse périt de n'aimer qu'une image reflétée dans le miroir de l'eau. Narcisse meurt d'un manque fondamental, celui de l'altérité...
Ceci est une des avancées possibles par rapport au soliloque, il y en a d'autres. Si j'en ai l'occasion, j'y reviendrai. Le soleil et la chaleur des autres brillent à l'horizon...il nous faut aller les chercher, pas chez les romantiques, pas dans la poésie, mais dans la vraie vie, celle des choses ordinaires.
Chez l'homme, contrairement à l'animal, parler et être sont indissociables. C'est la parole qui crée l'humain, elle nous permet de faire communiquer notre monde intérieur, qui n'est pas le vide, mais le trop plein, avec l'extérieur.
Ce ne sont pas des "pierres", mais l'altérité qui permet de passer d'une rive à l'autre du fleuve, même et surtout s'il est menaçant.
Une amie (dimanche, 18 novembre 2012 11:26)
Le soliloque ne serait-il pas à la source du mystère de la créativité?
De ceux qui , tout comme Nietzsche, Rimbaud,Goethe, Duras...ont fait preuve d'un savant mélange dans la difficulté d'être (la faille, la fêlure)et d'un facteur énergétique très puissant qui anime les
créateurs d'univers, les aventuriers de l'impossible?
"C'est curieux un écrivain, nous dit Marguerite Duras dans Écrire. C'est une contradiction et aussi un non-sens. Écrire , c'est aussi ne pas parler,c'est se taire.C'est hurler sans bruit."
-Il est difficile de pénétrer l'alchimie des être d'exception qui conservent toujours leur mystère , leur part d'ombre, car ils ont en eux des potentialités infinies.
on peut lire dans Les Mille et Une Nuits (le portefaix):
"chez moi le secret est enfermé dans une maison aux solides cadenas dont la clef est perdue et la porte scellée."
-Les personnalités hors du commun ont toujours un fort potentiel énergétique qui leur permet une grande diversité dans leurs modes d'expression( Polymorphisme dans l’œuvre de Léonard de Vinci,de Victor Hugo,
De Jean Cocteau...)
Mais nul n'est une île. et le sens le plus profond de la vie de chacun de nous dépend de la certitude qu'il a ou non d'être attendu, accueilli, respecté quelque part .