Le criminel et le saint, si on croit Camus, si on s’accorde avec Feytit, coexistent dans tout homme. Cette dualité vaudrait-elle doublement ? Ne serait-elle pas duelle ? Et plus directement : duel ? L’homme sans le savoir serait le lieu d’un combat sans merci. Le criminel et le saint lutteraient sans fin. Tous les hommes en auraient leur part et tous auraient tout entier ce drame, que d’aucun pourrait dire antique. Venant du fin fond du temps.
A lire dans "Farces et Fantaisies".
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Eliane Jacquot (samedi, 18 août 2012 17:21)
"Il y a une faille, une faille en tout homme, c'est ainsi que la lumière peut entrer."Simone Weil "(1909-1943)
Eliane Jacquot (dimanche, 02 septembre 2012 16:57)
Un poème:
Encore frissonnant
Sous la peau des ténèbres
Tous les matins je dois
Recomposer un homme
Avec tout ce mélange
De mes jours précédents
Et le peu qui me reste
De mes jours à venir.
Me voici tout entier,
Je vais vers la fenêtre.
Lumière de ce jour,
Je viens du fond des temps,
Respecte avec douceur
Mes minutes obscures,
Epargne encore un peu
Ce que j’ai de nocturne,
D’étoilé en dedans
Et de prêt à mourir
Sous le soleil montant
Qui ne sait que grandir.
Le Corps, in La Fable du Monde, Jules Supervielle (éd. Gallimard, Pleiade)
EJK (vendredi, 08 novembre 2013 10:50)
Camus, qui n'était ni agrégé de philosophie, ni normalien, ni parisien, ne pensait pas pour la beauté des idées pures, pour l'élégance d'une démonstration conceptuelle, pour nourrir un séminaire dans les beaux quartiers, mais pour changer concrètement la vie des gens simples , modestes, des travailleurs. Les intellectuels du sérail pensent comme des intellectuels du sérail: ils ont moins le souci du réel que celui des idées qui disent le réel. Camus avait le souci du réel; les idées n'étaient pas pour lui des idoles à part, mais seulement des outils pour changer la vie. Il reste d'une stupéfiante et cruelle actualité.
Albert CAMUS (vendredi, 31 juillet 2015 17:28)
« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »
Albert CAMUS recevant le prix Nobel – Stockholm, 1957