Un exemple du mouvement de diffusion des risques que les marchés financiers rendent possible: Lorsque les assureurs, sous le coup d'évènements violents, n'ont pas les moyens de faire face à leurs engagements, ils se tournent vers les obligations "catastrophes". Attention: ce n'est pas un investissement de tout repos. Réservé aux professionnels.
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P.O (dimanche, 05 août 2012 15:28)
Réponse @VldD
Absolument exact. Si l'évènement couvert ne se produit pas, l'obligation est remboursée en capital, et les intérêts versés selon les termes du contrat. Noter que dans le cas d'un CDS, c'est la même chose! La différence, et elle est d’importance tient au versement du capital lequel n'a lieu qu'en cas de défaut. Il est donc abondé a posteriori. La commission ou prime étant versée à l'occasion de la souscription.
CDS et obligations catastrophes ne sont pas de même nature en termes d'objet (la cause des obligations prises). Le premier portant sur un risque connu, en capital, le second portant sur le niveau "inconnu" des conséquences d'une catastrophe, en principe naturelle.
Ils ne sont pas non plus de même nature en ce qui concerne la souscription: il est "plus facile" (et au surplus l'effet de levier est plus considérable) de souscrire à des CDS qu'à des obligations catastrophes. Mais, dans le même temps, le bénéficiaire des CDS prend des risques aggravés. En effet, il faut supposer que le preneur de risque CDS aura les moyens de payer en cas de survenance du Défaut. Or, ce n'est pas certain: l'exemple de Lehmann est là pour le montrer. actuellement, il est intéressant de noter une très forte concentration des risque "CDS" sur trois ou quatre établissements majoritairement américains....