L’Allemagne est-elle une élève modèle ou une première de classe prétentieuse ? Est-elle surtout oublieuse des coups de main que lui donnèrent ses anciens ennemis pour qu'elle ne s'effondre pas définitivement? En d'autres termes le mot "fair-play" a-t-il un sens dans la "langue de Goethe"? Si on en croit l'histoire récente la réponse est tristement négative.
"Saga" ou "feuilleton"? La suite, en tout cas de mes remarques sur l'Allemagne...dans les mots dits.
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D.DOISE (dimanche, 05 août 2012 16:11)
Pardon pour mon commentaire un peu tardif. L'excellente contribution de Pascal Ordonneau doit être complétée par les épisodes plus récents de la contribution française (par la politique du franc fort) à l'effort économique suscité par la réunification allemande, puis de l'adoption de l'euro. D'abord, et suite à la décision politique du gouvernement d'H. Kohl d’assurer la parité entre le mark de l’Est et celui de l’Ouest (alors que le mark de l’Est valait en réalité moins du quart de celui de l’Ouest) la Bundesbank a mené une politique de taux élevés de refinancement pour lutter contre les tendances inflationnistes provoquée par la réunification allemande à ces conditions de parité de monnaie ; le dispositif anti inflationniste de la Bundesbank a eu pour conséquence de surévaluer le Deutsche Mark et de dégrader la compétitivité de l’économie allemande ; alors que les autres pays européens avaient compris que le DEM était surévalué pour des raisons de politique interne allemande et que leurs intérêts économiques propres impliquaient un décrochage de leurs monnaies par rapport au DEM, la France a, en collant le Franc au DEM, agi au détriment de sa propre économie, et plus particulièrement, de la compétitivité de son industrie qui a été durement, et malheureusement durablement, frappée par des taux réels supérieurs à 8% qui ont attiré chez nous de nombreux capitaux flottants évitant ainsi une montée trop forte du DEM. L'adoption de l'euro a, ensuite, permis à l'Allemagne de restaurer sa compétitivité. Fixant un taux de refinancement au niveau du taux du DEM et non à celui de la moyenne pondérée des taux de refinancement des banques centrales des différents pays de l'euroland, la BCE a assuré durant les 2 premières années de l’euro une sous évaluation de cette monnaie qui a largement contribué (conjointement,il est vrai, avec la politique salariale mise en place par le gouvernement de Mr Schröder) à la restauration dès 2003/2004 de la compétitivité allemande.