La crise des billets de banque. Le cas grec.

Il y a des cas extrêmes où un euro ne vaut plus un euro. Lorsque par exemple, l'expression : "un sou est un sou" ne vaut plus un kopeck! 

 

Dans l'hypothèse qui suit on découvre qu'un euro scritptural pourrait pas valoir un euro fiduciaire! On traite donc un d'un cas très rare de dévaluation intérieure à un pays de la Zone euro par dévalorisation de la monnaie scripturale contre la monnaie fiduciaire. Mais aussi, on verra les risques induits par les erreurs de la Bundesbank.

 

Il faut aller dans mots dits: La crise des billets de banque. 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Ithaque (lundi, 09 juillet 2012 22:19)

    Bonjour,(1)

    Ithaque,ile isolée de la mer Ionienne,en proie à tous les prédateurs financiers du Middle East(Qatar) et autres BRICS, s'inquiète pour l'avenir de la Grèce.
    Votre essai de science fiction économique me paraît très pertinent.Permettez moi cependant de revenir aux fondamentaux de l'histoire de notre civilisation.

    Et pour cela je citerai un papier lu dans un autre média, et qui m'a interpellé très fortement, tout comme votre contribution sur "Cantona et les banques", lu 21174 fois, donc apprécié par les lecteurs du "Cercle les Echos".

    Sur l'origine de notre civilisation.

    "Dès le 7ème siècle avant J.C., la Grèce grâce à ses puissantes cités commence à produire ce qu’on appellera le miracle grec et jette les bases de notre civilisation occidentale moderne. Au 5ème siècle avant J.C., siècle dit de Péricles, nous lui devons la Démocratie, l’Université, l’Académie, la République. Bref, nous lui devons la politique, la gestion de la cité, la rhétorique, la philosophie, la médecine, la physique, nos jeux olympiques, la Machine d’Anticythère (le tout premier ordinateur) et l’astronomie basée sur les mathématiques, etc.
    Nous lui devons l’idée du Beau, ce qui en soi n’a pas de prix !
    À la langue grecque, nous sommes redevables de nos langues modernes, mais encore plus, de notre pensée, de nos paradigmes, de notre architecture, de nos plus beaux édifices physiques et métaphysiques, d’Euclyde et du nombre d’or, de Phidias et de Praxitèle, de notre Renaissance – à laquelle la chute de Constantinople en 1453 nous permit d’accéder, introduisant le savoir grec via l’Italie - nous faisant accoucher de notre modernité. Sans cette possibilité, combien de siècles aurait duré notre sommeil médiéval ?..".

  • #2

    Ithaque (lundi, 09 juillet 2012 22:21)

    Bonjour,(2)

    "De quel chef-d’œuvre aura accouché la finance du XXIème siècle ? Comment oser parler de « faillite » de la Grèce ? Qui veut faire payer aux 10 millions de Grecs actuels quelle dette ? Le terme « finance » signifie depuis le Moyen-Âge, mener une action à sa fin, en finir en payant une rançon. Qui se prétend légitime d’exiger une rançon pour « en finir » avec la Grèce ?
    Rendons plutôt aux Grecs ce que nous leur devons, collectivement, payons notre dû. Dans « payer » du latin pacare, il y a « apaiser ». Pensons long terme. Laissons aux économistes le soin de restructurer les échéances des centaines de milliards d’euros actuels sur une échelle disons… allez, soyons magnanimes, de 2500 ans, et d’en calculer les intérêts, dans tous les sens du terme.
    Échelonnons ce remboursement. Désormais, que chaque chapiteau dorique, corinthien, ionique au monde se manifeste, que chaque Venus et Apollon soit restitué. Il nous incombe à tous de rembourser la Grèce en royalties -- ne serait-ce pour l’utilisation de chaque morphème grec donnant son sens à l’anglais, au français, l’allemand, l’italien, etc… Ce patrimoine immatériel de l’humanité, utilisé à chaque seconde dans le monde, et avec lequel nous faisons du commerce… tiens d’ailleurs… en ce moment même…
    Nous « sommes » parce que la Grèce nous a inventés. Nous lui avons tout emprunté. Qui est le créancier, qui le débiteur ? Est-ce estimable ? Soyons crédibles, logiques, faisons appel à la raison, au logos. Soyons raisonnables, au sens étymologique du terme, cela va sans dire. Réglons nos comptes en effet et remboursons tous nos intérêts. Question d’honneur oblige, philotimo."

    Nathalie Monsaint-Baudry, essayiste

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